Profession : super-infirmière
Par Marie-Ève Bouffard
Trois infirmières praticiennes spécialisées (IPS) de première ligne s'apprêtent à donner un petit boost au service d'urgence du CSSS Pierre-De Saurel.
C’est le cas de Judith Palardy qui revêtira bientôt son sarrau de super-infirmière dans les couloirs hospitaliers sorelois.
« J'ai enseigné les soins infirmiers pendant 12 ans au Cégep de Sorel-Tracy. J'aimais mon emploi, mais je m'ennuyais du contact avec le patient », explique-t-elle. Après avoir discuté avec une ancienne collègue qui faisait la formation pour devenir IPS, elle a décidé qu'elle être prête pour un nouveau défi.
Mme Palardy est donc retournée sur les bancs d'école à l'automne 2012 et terminera sa formation dans les prochains mois. « Il faut détenir un baccalauréat et avoir accumulé 3 300 heures de travail comme infirmière clinicienne, dit-elle. Puis, on doit compléter le DESS, qui dure un an, pour ensuite passer à l'étape ultime, soit la maîtrise. »
La formation ne s’arrête pas là, puisqu’après la maîtrise, les futures infirmières praticiennes spécialisées doivent réussir l'examen des IPS de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.
Faire sa place
Pionnière dans la région, Judith Palardy croit que les défis à relever continueront donc de la suivre au-delà des bancs d’école.
« Selon moi, le plus gros défi sera de me faire reconnaître par mes médecins partenaires, lance Mme Palardy. Je ne peux pas travailler de manière autonome. »
L'infirmière voit toutefois ce challenge d'un bon œil. « Il faut voir ça comme une équipe. Je vais prendre en charge les patients avec un regard infirmier différent de celui du médecin, raconte-t-elle. J'aurai la chance de porter les deux chapeaux. »
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