Un deuxième souffle pour Parents-Secours
Par Marie-Ève Bouffard
Depuis 2006, Parents-Secours n'était plus offert dans la région. Pourtant, cette année, le nombre d'interventions a atteint un sommet inégalé depuis six ans, passant de 248 à 305. Trois femmes se sont donc donné pour mission de faire revivre ce service à Saint-Joseph-de-Sorel.
Mélanie Gladu, Julie Vachon et Sophie Dufresne, trois mamans de Saint-Joseph-de-Sorel, ont non seulement la sécurité des enfants à cœur, mais aussi celle des aînés. « Parents-Secours est fermé depuis 2006 dans la région, mais ça fait encore plus longtemps qu'il y a une absence de service, mentionne la présidente du comité, Mélanie Gladu, dont la mère était bénévole pour Parents-Secours. Je marche beaucoup avec mes enfants et c'est comme ça que l'idée m'est venue. »
L'idée a donc germé dans la tête de Mme Gladu et il a fallu bien peu de temps avant que ses deux amies sautent à pieds joints dans l'aventure. Depuis novembre, le dynamique trio planche donc sur l'implantation du service dans la région. Pour y parvenir, il leur fallait toutefois trouver des partenaires.
« Le projet a fait boule de neige, c'est vraiment au-delà de nos attentes, s'enthousiasme Mme Dufresne. Les gens nous ouvrent les portes. »
Le maire de Saint-Joseph-de-Sorel, Olivar Gravel, salue d'ailleurs cette initiative. « Je suis un enseignant retraité et j'ai vécu cette étape où on a fondé Parents-Secours. Ensuite, on n'en a plus entendu parler, souligne M. Gravel. Puis, elles reviennent à la charge et veulent l'implanter. C'est un beau mouvement, une belle initiative. »
Faire sa part
Les trois femmes croient dur comme fer qu'il y a un besoin de se reconnecter les uns aux autres dans la municipalité, ne serait-ce que pour se sécuriser et pour socialiser. C'est pourquoi elles comptent sur l'implication de la communauté dans ce projet.
« C'est une cause de citoyenneté humaine. Les aînés sont aussi importants que les enfants », précise Julie Vachon.
Le trio en est présentement à l'étape du recrutement de bénévoles. « On cible le plus de maisons possible, précise Mme Gladu. Si on est capable d'en avoir une centaine, on serait choyées. »
La présidente ajoute que le recrutement va bon train et qu'elles reçoivent plusieurs demandes. « Il nous reste à rencontrer les gens, car il y a des critères de sélection établis par l'organisme, ajoute-t-elle. Nous, on s'occupe de l'entrevue sociale, mais les futurs bénévoles doivent remplir un formulaire d'enquête judiciaire remis à la Sûreté du Québec. »
Sophie Dufresne précise qu'être foyer-refuge, ce n'est pas un travail à temps plein. « Les bénévoles affichent la pancarte selon leurs disponibilités, même si ce n'est que quelques heures par semaine. »
Pour joindre le réseau, visitez la page Facebook du groupe, Parentssecours Stjosephdesorel, ou communiquez par téléphone avec Mélanie Gladu (450 746-7450), Sophie Dufresne (450 742-6243) ou Julie Vachon (450 855-1303).
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