RÉFORME. Environ une trentaine de policiers en congé de la Régie intermunicipale de police Richelieu−Saint-Laurent se sont joints aux différentes fraternités réunies à Sainte-Julie, le mardi 5 août, pour manifester contre la réforme des régimes de retraite du gouvernement du Québec.

Au total, ils étaient 250 agents provenant d'un peu partout sur la Rive-Sud rassemblés vers 11 h devant les bureaux de la mairesse, Suzanne Roy, qui est aussi présidente de l’Union des municipalités du Québec.

« Nous voulons l’abolition du projet de loi 3, car cette loi vient bafouer ce qui avait été négocié dans le temps et qui avait été accepté par la partie patronale et les employées », mentionne le président de la Fraternité des policiers de Richelieu−Saint-Laurent, Jacques Desrosiers.

Selon lui, les élus se cachent derrière le projet de loi au lieu de négocier. « C’est une façon lâche de se replier, dit-il, ajoutant que la mairesse de Sainte-Julie siège au sein du conseil d’administration de la Régie Richelieu−Saint-Laurent. Cette loi est demandée par les maires Labeaume et Coderre. Ce n’est pas la même situation partout au Québec, ni dans la région. »

Régimes équilibrés à venir

Même si M. Desrosiers avoue que le fonds de retraite des policiers de la Régie ne procure pas de grands rendements, il n’est pas non plus en « grande difficulté ».

« Les rendements de placement des régimes de retraite ne se calculent pas dans un court laps de temps. On a traversé des années où les rendements étaient bas, mais la situation va se replacer et tout va rentrer dans l’ordre. »

Il précise que toutes les sphères de placement ont subi les contrecoups du ralentissement économique. Selon lui, les rendements boursiers à venir serviront à équilibrer les régimes de retraite des employés municipaux, y compris ceux des policiers.