200 000 personnes au rendez-vous
Par Annabelle Baillargeon
SOREL-TRACY. Avec une programmation musicale musclée, une grande visibilité médiatique et des activités pour intéresser les petits comme les grands, les organisateurs du Festival de la gibelotte disent avoir encore cette année trouvé la recette gagnante.
Favorisé par des températures clémentes lors des journées de spectacles de grande envergure, l'événement a connu l’achalandage espéré. Estimant le nombre de visiteurs à 200 000, le responsable des communications, Laurent Cournoyer, croit que la 37e édition égalera le niveau de popularité de l’année dernière.
Heureux de voir le travail de centaines de personnes récompensé par le succès des festivités, M. Cournoyer souligne les retombées économiques importantes pour la ville. « Les restaurateurs du centre-ville font en moyenne le tiers de leur chiffre d’affaires de l’année pendant le festival », dit-il.
Populaire partout au Québec
Honoré aux Grands Prix du tourisme québécois, le Festival de la gibelotte attire des gens provenant de l’extérieur de la MRC. Le responsable des communications se souvient que l’année dernière, environ 25 % des visiteurs ne provenaient pas de la région. Il considère que cette proportion sera maintenue une fois de plus cette année.
Couvert par les grandes chaînes de radio de Bell Média et par les journaux, le festival est très présent dans les médias. MétéoMédia et l’émission Salut, Bonjour! ont même présenté des bulletins en direct du site. Des organisateurs de quelques autres festivals viennent également à Sorel-Tracy pour analyser le déroulement des festivités et prendre des notes pour améliorer leurs concepts.
Bien que tout se soit déroulé comme que prévu, les vents violents de la nuit de mardi dernier ont bousculé l’organisation. Les chapiteaux et les barricades ont eu du mal à demeurer en place.
« Le site à Sorel-Tracy est plus grand que celui du Festival de jazz à Montréal. Le périmètre est donc plus long à sécuriser. Nous avons une très bonne équipe, nous avons réussi à tout remettre en place et au final, il y a eu plus de peur que de mal », raconte M. Cournoyer.
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