Éventuel déversement: Sorel-Tracy a son plan d'urgence
Avec le bris d’une pompe d’incendie d’urgence sur le pétrolier Genmar Daphne, certaines villes riveraines s’inquiètent des risques entourant le transport de pétrole sur le fleuve Saint-Laurent. À Sorel-Tracy, on s’est assuré des mesures de sécurités mises en place par le gouvernement fédéral.
D’entrée de jeu, le maire de l’endroit, Serge Péloquin, a déclaré qu’il était inadmissible qu’un pétrolier voyage avec un bris de cette nature. « Les pilotes (du navire) et Transport Canada ont fait leur travail », a-t-il enchainé en parlant de la découverte du problème.
M. Péloquin a été clair sur un point en particulier : l’inspection des navires. « Il ne faut pas diminuer les mesures de sécurité malgré les coupures budgétaires. Tous les pétroliers sont inspectés de fond en comble et il faut que ça reste comme ça », a-t-il affirmé.
Que se passera-t-il en cas de déversement ?
M. Péloquin se veut rassurant : « On a un plan précis en cas de catastrophe. On se parle, on se tient au courant, a ajouté le magistrat. D’ailleurs, une rencontre a eu lieu entre des représentants de Sorel-Tracy et la Garde côtière canadienne
La Ville a entre autres questionné l’organisme fédéral au sujet de la capacité d’intervention du gouvernement. Ce dernier a révélé qu’il y a des équipements d’entreposés à Sorel-Tracy de même qu’au quartier général, situé à Québec.
Ensembles, ils ont clarifié les champs de compétences de chacun en créant un plan d’intervention sectorielle. En cas de catastrophe, la Garde côtière s’occupera du Saint-Laurent, le gouvernement provincial des berges et les villes riveraines se chargeront des résidents qui demeurent à proximité du fleuve. « De cette façon, le travail sera fait avec la communauté », a renchérit Serge Péloquin.
De plus, la Ville a exigé, dans une résolution adoptée lors du dernier conseil de ville, « des garanties financières adéquates aux transporteurs de matières dangereuses et utilisateurs de la voie maritime du Saint-Laurent afin de responsabiliser financièrement d’éventuels utilisateurs pollueurs de la voie maritime de manière à garantir le financement des travaux de décontamination et de réhabilitation nécessaires. »
La réponse a été rapide du côté de Transport Canada qui a expliqué que deux fonds existent : un au niveau fédéral de 400 millions de dollars et un autre de 1,4 milliard à l’international.
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