La FPPE-CSQ se prépare à négocier la prochaine convention collective
À l’occasion de la semaine des professionnelles et professionnels, les syndicats affiliés à la Fédération des professionnelles et professionnels de l'éducation (FPPE-CSQ) ont présenté aux commissions scolaires de plusieurs régions du Québec les demandes qu’ils adressent au gouvernement à la veille du renouvellement de leurs conventions collectives.
«Ces demandes visent à préserver et à améliorer les services qui sont rendus aux élèves. Ils sont l’avenir de notre société et méritent qu’on investisse dans leur chance de succès», affirme la présidente de la FPPE-CSQ, Johanne Pomerleau.
En 2010, la FPPE-CSQ avait négocié des ajouts de ressources professionnelles parce qu'elle trouvait que les services manquaient dans les écoles. Cette demande est encore sur la table cette année. La Fédération ajoute que les compressions en éducation sont littéralement venues contrecarrer ces ajouts, notamment dans plusieurs commissions scolaires sur le territoire du Québec.
Attirer et retenir les meilleurs professionnels
Les syndicats constatent également que les commissions scolaires ont de la difficulté à pourvoir les postes créés ou devenus vacants. Ils mentionnent qu'il est de plus en plus difficile d’attirer et de retenir le personnel professionnel dans les commissions scolaires en raison notamment de la lourdeur de la tâche, de l’organisation du travail déficiente, de la précarité et la conciliation famille-travail. «Les conditions plus avantageuses offertes par le secteur privé et parfois par le milieu de la Santé contribuent à ces difficultés», renchérit le Syndicat des professionnelles et professionnels des commissions scolaires de Richelieu-Yamaska (PPRY-CSQ), par voie de communiqué.
La FPPE lance aujourd’hui une campagne Internet pour sensibiliser «avec humour et ironie la population aux conséquences des politiques d’austérité en éducation», plus particulièrement sur les services professionnels. Intitulée On se donne les moyens, cette campagne veut inciter le gouvernement à faire des choix économiques qui favorisent l’avenir des élèves, au lieu de le compromettre.
«Avec On se donne les moyens, nous voulons démontrer à la population qu’investir en éducation c’est un choix de société que nous devons faire pour garantir l’avenir. On nous répète ad nauseam que le Québec n’a plus les moyens de se payer des services publics adéquats. Mais la vraie question c’est : avons-nous les moyens de ne pas soutenir les élèves, les travailleurs, les contribuables, les citoyens de demain? Il faut cesser de voir uniquement au présent et choisir d’aller chercher les ressources financières nécessaires pour permettre aux élèves de réussir, sinon c’est tout une génération qu’on abandonne à son sort», conclut Johanne Pomerleau.
SOURCE: communiqué
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