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Un nouveau regroupement citoyen contre le transport de pétrole sur le Saint-Laurent

durée 15h51
16 février 2015
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Sébastien Roy
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Par Sébastien Roy, Journaliste

À la suite de la manifestation de l’automne dernier, où plus de 2000 personnes se sont rassemblées au Parc Maisouna pour protester contre le transport et le transbordement du pétrole issu des sables bitumineux, des citoyens ont décidé de s’organiser et de former un nouveau regroupement.

Le Regroupement citoyen contre les bitumineux (RCCB) s’est donné pour mission de «contrer le transport du pétrole issu des sables bitumineux et mettre en valeur l’utilisation d’énergies alternatives et l’adoption de comportements écoresponsables.»

Ce nouveau regroupement entend faire des activités de sensibilisation, d’éducation et de mobilisation de la population, tout en documentant les aspects politique, juridique, économique, écologique et technique du transport du pétrole issu des sables bitumineux.

Il cherchera à créer des alliances avec d’autres groupes et d’autres communautés, notamment les communautés autochtones. Enfin, il visera aussi à faire pression sur les municipalités concernées afin que celles-ci se positionnent clairement pour défendre les intérêts de leurs citoyens.

Pour le Regroupement citoyen, il est inacceptable que des compagnies comme Suncor et Kildair se permettent de transporter et de transborder chez eux l’un des pétroles les plus polluants au monde, sans au préalable aviser les municipalités et consulter les citoyens.

«Ces compagnies n’ont pas cru essentiel de faire les études d’impacts nécessaires,  ni même de prévoir des plans d’urgence avec les municipalités. C’est d’autant plus étonnant quand on sait que ce transbordement de pétrole se fera directement dans le fleuve en amont de l’archipel du Lac St-Pierre, menaçant par le fait même une réserve mondiale de la biosphère reconnue par l’UNESCO, sans parler de l’eau potable destinée à près de la moitié des Québécois», mentionne le RCCB par voie de communiqué.

«Si ces compagnies font à ce point fi des principes du développement durable, c’est probablement parce qu’elles savent que leurs activités «bitumineuses» ne généreront que peu de retombées économiques pour la région mais qu’elles engendreront de grands risques environnementaux», conclut-il.

 

SOURCE: Communiqué

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