De l'aide pour le recrutement de main-d'œuvre agricole
L'agriculture souffre, depuis plusieurs années, d'un manque d'attrait pour la relève et la main-d'œuvre dont auraient grandement besoin les fermes québécoises.
La main-d'œuvre familiale continue de prédominer. Mais la taille croissante des exploitations agricoles oblige les agriculteurs à recruter de plus en plus de main-d'œuvre, souvent spécialisée, à l'extérieur de la cellule familiale, pour occuper des postes stratégiques dans leur organisation.
Les entreprises de production laitière, porcine, avicole, horticole, céréalière, acéricole et maraîchère expriment de plus en plus de besoins de main-d'œuvre à combler.
Depuis 25 ans, elles peuvent compter sur les Centres d'emploi agricole (CEA) du Québec, bien implantés en milieu rural, dans les bureaux des fédérations régionales de l'Union des producteurs agricoles (UPA), ce qui permet d'établir une relation de confiance avec les producteurs et de bien connaître leurs problèmes et besoins spécifiques. Une simple demande d'information dans un CEA permettra de s'en rendre compte!
Par ailleurs, les Collectifs régionaux en formation agricole, qui desservent toutes les régions du Québec, offrent de l'information sur la formation continue et les programmes d'étude en agriculture, du soutien pour l'organisation d'activités de formation agricole, de l'aide à la recherche de financement des activités de formation, une analyse et une évaluation des besoins de formation et une aide à la gestion de projets de formation.
Enfin, plusieurs écoles spécialisées en agriculture ou alternatives offrent d'excellentes formations pour la main-d'œuvre agricole, au Québec. Il s'agit de penser au CRIFA, le Centre de formation professionnelle de Coaticook, ou encore à la Maison familiale rurale (MFR) de Saint-Romain, pour avoir rapidement deux excellents exemples d'institutions qui privilégient une formation agricole des plus accessibles.
1 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.