Une nouvelle sculpture extérieure pour la Corporation soreloise du patrimoine régionale
La Corporation soreloise du patrimoine régional (CSPR) et le musée le Biophare ont officiellement inauguré une nouvelle installation extérieure sur le terrain de la Corporation. Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du projet montérégien de mettre en place la Route du Richelieu.
C’est dans ce cadre qu’une subvention de 15 000 $ a été accordée par la CRÉ Montérégie Est en collaboration avec le ministère de la Culture et des Communications du Québec.
Le projet soumis par la CSPR et le musée concerne la présence amérindienne au site Mandeville de Sorel-Tracy au cours du 15e siècle. Ce site patrimonial reconnu comme tel par le ministère de la Culture et des Communications en 1975 a fait l’objet de fouilles archéologiques au cours de cinq saisons estivales durant les années 70.
Ce projet a notamment permis à deux jeunes designers d’entreprendre un premier projet public à titre de professionnelles. En effet, Alex Blondin, originaire de Sorel-Tracy, et Ariane Lord-Mongeau, récemment diplômées par le Cégep du Vieux-Montréal, ont répondu à l’appel du Biophare avec brio.
Appuyées par le personnel du musée, elles ont effectué les recherches requises, présenté des esquisses tout en assumant le suivi de plusieurs étapes au niveau de la gestion du projet et de la production. Le concept développé par ce duo consistait à aménager le site en ayant en tête la volonté d’ériger un mémorial. Les deux jeunes designers considèrent que le résultat obtenu correspond exactement à leur idée de départ : un aménagement aux lignes pures rendant un hommage respectueux aux horticulteurs amérindiens du site Mandeville.
L’installation comprend quatre modules réalisés par le sculpteur Gilles Dufour, de Saint-Robert. La proposition du Biophare de prendre part à cette nouvelle installation l’a séduit, par son défi d’ensemble et, notamment, en ce qui regarde l’utilisation de matériaux résistants. Sa pensée était très concentrée sur ce facteur. Il a opté pour une pâte utilisée par les carrossiers en raison de sa résistance. Ceci lui a aussi permis d’intégrer du sable aux modules afin de créer un effet visant à reproduire de véritables fouilles archéologiques.
Sa ligne de création de départ a été « la vie vers la mort prévue ». Les 4 modules représentent l’être humain, la survie (surtout du point de vue de l’alimentation), la symbolique religieuse et les objets utilitaires de l’époque iroquoienne.
Veuillez noter qu’en raison de la fragilité des composants relativement aux conditions climatiques, cette nouvelle installation extérieure est présentement remisée pour la période hivernale. Elle sera présentée à nouveau au grand public dès le printemps 2015.
SOURCE: communiqué
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