Une photo de l'adolescente Mégane Beaudet dans l'expo internationale d'Expérience photographie du patrimoine
Cette ancienne porcherie constitue un lieu du patrimoine puisqu’elle est âgée de plus de 100 ans. Au début, elle accueillait plusieurs cochons et on y entreposait le grain dans le grenier. Par la suite, elle a été déménagée sur les fondations d’une ancienne écurie. Ayant appartenu à quatre générations, je l’ai choisie, car c’est un patrimoine familial et elle possède des caractéristiques uniques!
Les terres des St-Germain sont un héritage familial depuis 1850. Celles-ci ont été exploitées pour la culture du foin et du maïs. Ces terres sont aussi excellentes pour la chasse et la trappe puisqu’on y trouve du renard, du canard, de l’oie blanche et du raton-laveur. La grange est un bâtiment authentique du XIXe siècle. Malheureusement, il ne reste plus beaucoup de vieux bâtiments agricoles en bon état de nos jours. Il faut donc les protéger.
«Aux âmes mortes que leurs dernières résidences restent dans l'oubli. À Wolfred Nelson, patriote tombé au combat, et dont la mémoire a été vandalisée le jour du 150e anniversaire de décès. Aux familles des oubliés que la jeunesse oublie ou délaisse. Aux dernières personnes se battant pour un minimum d'entretien du cimetière anglican. Je vous lègue tout mon respect.»
J’ai choisi cette vieille maison qui a appartenu à mon arrière-grand-père et à mon grand-père et parce que cette demeure a beaucoup d’histoire. Elle était utilisée comme logement pour les employés qui surveillaient les écluses jour et nuit. Elle a été construite en 1855 et a servi de résidence au surintendant. Depuis 1972, elle abrite une exposition sur le canal de Saint-Ours et fait partie d’un lieu historique national administré par Parcs Canada.
Cette vieille porte est une entrée dans les souvenirs d’une grange construite en 1855 et située à l’arrière de la première maison du village de Sainte-Victoire-de-Sorel. Malgré son long repos, cette porte fixe le temps présent et nous raconte son histoire. Son bois vieilli par les saisons attire notre regard et nous permet de mieux comprendre les richesses de notre patrimoine.
Cette vieille grange est désormais laissée à elle-même au milieu de ce champ splendide. Autrefois, elle servait à entreposer le blé que les agriculteurs récoltaient avec passion et ardeur. La magnifique couleur de rouille que nous voyons sur le toit s'harmonise merveilleusement bien avec les couleurs du paysage québécois : notre paysage, notre campagne d’antan!
Pour une sixième année consécutive, des jeunes de première et deuxième secondaires de l’École secondaire Bernard-Gariépy (ESBG) ont participé au concours l’Expérience photographique du patrimoine, volet régional, un projet scolaire rendu possible grâce à la MRC de Pierre-De Saurel.
C’est à l’occasion du vernissage, où plus de 50 clichés étaient exposés, que le jury a dévoilé les lauréats pour cette année. Il s’agit de Marie-Philippe Villiard, 14 ans, de Yamaska, d’Arnaud Théberge-Mandeville, 14 ans, de Sorel-Tracy, d’Hubert Mathieu, 13 ans, de Sorel-Tracy et d’Alysia Lirette-Parenteau, 13 ans, de Sainte-Victoire-de-Sorel (Prix du public).
Parmi les 650 photographies soumises au niveau national, le jury a sélectionné dix lauréats. Au sein de ceux-ci, Mégane Beaudet, 13 ans, de Sainte-Anne-de-Sorel s’est taillé une place grâce à sa photo : La ferme du souvenir. Son cliché fera donc partie de l’exposition internationale qui se promènera à travers les pays participants. Une mention spéciale aussi à Laurakim Couturier, 13 ans, de Sorel-Tracy, qui était parmi les 20 derniers finalistes.
Claude Pothier, préfet de la MRC de Pierre-De Saurel, a tenu à «féliciter tous les élèves pour les efforts et l’énergie qu’ils ont mis dans ce projet». Du même souffle, le préfet a insisté sur l’importance de l’éducation aux arts chez les jeunes. «Des études démontrent d’ailleurs que l’éducation aux arts chez les jeunes améliore non seulement les résultats scolaires des élèves, mais augmente leurs chances de réussite professionnelle une fois adulte et en fait des citoyens plus engagés dans leur communauté», a-t-il ajouté.
Avec l’Expérience photographique du patrimoine, les jeunes du secondaire s’expriment sur le patrimoine grâce à la photographe. Encadrés par des enseignants, des photographes, des intervenants en patrimoine et des agents culturels, les jeunes parcourent leur village, leur ville, leur région, appareil photo à la main.
Le thème de ce concours international est le patrimoine au sens large du terme. Il ne s’agit donc pas seulement de monuments historiques reconnus, mais aussi d’architecture résidentielle, industrielle, religieuse, des ouvrages de génie civil, des éléments et des sites naturels.
Le patrimoine est le reflet de l’évolution sociale et culturelle de la société : il témoigne des traditions, des institutions, des valeurs, de l’appropriation du territoire, de l’art de l’habiter et des pratiques constructives qui s’y sont développées.
Le projet s’inscrit dans le plan d’action de la politique culturelle de la MRC, soit la sensibilisation aux arts et à la culture, en offrant des activités de sensibilisation pour les jeunes.
À propos de l’Expérience photographique du patrimoine
L’Expérience photographique du patrimoine est le volet québécois d’un concours international lancé en Catalogne (Espagne) en 1996. Jusqu’à 50 pays participent à cette activité qui a pour but de sensibiliser les jeunes du secondaire au patrimoine de leur milieu à travers la photographie.
Le volet québécois de ce concours est coordonné par Action patrimoine, un organisme qui oeuvre à la sauvegarde et à la mise en valeur du patrimoine bâti et des paysages culturels du Québec.
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