Rentrée scolaire 2021
Les élèves n'auront plus à porter le masque en classe
Le port du masque ne sera pas obligatoire dans les classes des écoles primaires et secondaires à la rentrée prochaine, d’après ce qui a été annoncé aujourd’hui lors d’un point de presse du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.
En effet, ils seront dispensés de cette contrainte lorsqu’ils seront à l’intérieur des classes, à l’extérieur et en service de garde.
Cependant, les élèves devront porter un couvre-visage dans les transports scolaires et auront pour consigne de s'asseoir toujours à la même place. Aussi, le masque sera obligatoire dans les aires communes.
Le personnel des établissements scolaires devra, quant à lui, suivre les recommandations de la CNESST, mais pourra enlever le masque dans certaines circonstances et lorsque la distanciation sociale avec les élèves sera possible.
Pour protéger la santé mentale des jeunes et faciliter la gestion dans les écoles, il n’y aura plus de bulles classes. Cela va donc permettre le retour des cours en option et des activités parascolaires. À ce propos, Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation, a expliqué que les activités parascolaires seront accessibles à tous les élèves du primaire. Pour ce qui est du secondaire, le passeport vaccinal sera demandé pour la pratique d’activités jugées à haut risque. Les détails et modalités seront précisés prochainement par la santé publique.
Qui plus est, toutes les écoles secondaires pourront offrir une heure d'activités parascolaires gratuite chaque jour pour tous les élèves (sous conditions du passeport vaccinal).
« Il y a la rentrée mais la pandémie n’est pas finie donc il y aura sûrement des cas positifs, peut-être des éclosions. Nous suivrons cela de près et nous nous adresserons à la Santé publique pour nous ajuster au besoin. Il se peut qu’il y ait des mesures spécifiques à certains établissements en fonction de la situation », a ajouté le ministre de l’éducation.
Jean-François Roberge et Isabelle Charest ont tous deux salué le taux de réponse vaccinale plus haut que ce qui avait été espéré, expliquant que c’est cela qui permettait ces allègements.
« Merci aux parents et aux jeunes! Mais ce n'est pas terminé, alors s’il-vous-plaît, pour qu'on puisse avoir encore plus de normalité, faites vous vacciner ! », a répété M. Roberge.
Notons qu’à ce jour, près de 83 % des 12-17 ans ont reçu, ou vont recevoir bientôt, leur première dose de vaccin contre la COVID-19, et 77 % avec la deuxième dose pour ce même public.
Qualité de l’air dans les écoles
Le ministre Jean-François Roberge a indiqué que les écoles sont des milieux de vie sains et sécuritaires. « Oui il y avait du travail à faire, mais on l'a fait et on continue de le faire. »
En effet, le gouvernement s’est lancé cet été dans la rénovation, le nettoyage et l’installation de ventilation dans tous les établissements scolaires du Québec, cela dans le but d'améliorer la qualité de l'air.
« Dès le mois de septembre, on va mesurer la qualité de l’air dans toutes les écoles grâce à des lecteurs de CO2 qui seront installés dans les locaux et dans les classes. Cela permettra de connaître, en temps réel, la température, le taux d’humidité et la quantité de CO2 dans l’air. »
Un plan pour le raccrochage scolaire
Bien que la pandémie mondiale est compliquée le parcours scolaire des jeunes partout à travers le monde et dans la province, les chiffres démontrent que l’impact n’a pas été si énorme.
« Évidemment c'était dur avec l’école à la maison, les élèves ont accumulé des retards. Mais la bonne nouvelle c’est que, selon des données préliminaires, le taux de réussite de juin dernier correspond à peu près à celui de juin 2019. C’est la preuve de l’engagement du personnel, des parents et de la résilience des élèves », de souligner M. Roberge.
Bien que la comparaison soit imparfaite en raison des différences entre les critères de notation entre les deux années, cela reste des données encourageantes.
Il est tout de même important de prévoir un plan pour aider les élèves qui ont eu du mal à passer à travers. « On va se donner un filet scolaire pour empêcher les jeunes de tomber, on va les rattraper. »
Par conséquent, le gouvernement du Québec a annoncé un investissement de 13 millions de dollars pour des partenariats avec des organismes communautaires et pour que chaque centre de services scolaires ait un agent de liaison. Ce dernier entrera en contact avec des élèves qui auraient décrochés pour leur faire savoir qu’il existe des programmes de raccrochage, leur expliquer qu’ils peuvent reprendre l’école et qu’il y a aussi la possibilité d’aller dans des écoles communautaires.
« On ne veut laisser tomber personne, on va faire la différence dans la vie de beaucoup de jeunes avec ce plan là. »
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