Travaux questionnés (AVEC VIDÉO)
Par André Péloquin
Plusieurs citoyens se sont pressés au micro afin de s'adresser aux élus ce lundi dans le cadre de la séance de novembre du conseil municipal de Sorel-Tracy.
Le maire a tout d'abord annoncé qu'afin de s'assurer du confort des citoyens, on a remplacé le lutrin habituel par une chaise et un micro. « J'ai peur qu'elle soit électrique cette chaise! », a lancé M. Gignac, le premier à s'avancer. Sortant plusieurs photocopies d'articles de journaux et de procès-verbaux de ses documents, celui-ci est revenu à la charge à propos du fameux parc éolien à venir, désirant avoir plus de détails sur celui-ci. Le maire a toutefois coupé ses élans en lui annonçant qu'une rencontre se tiendra à la fin du mois lorsqu'on annoncera le prochain budget de la MRC. « Des représentants y seront. Vous pourrez leur poser toutes vos questions!»
Après quelques tergiversations, le groupe d'adolescents a désigné un représentant pour s'avancer devant le micro. Celui-ci a demandé aux élus s'ils avaient des plans pour l'Église Notre-Dame en plus de se renseigner sur la procédure pour déposer un projet. La rumeur voulant qu'un groupe de jeunes désirant installer un <@Ri>skate park<@$P> dans les enceintes du lieu pieux semble se confirmer.
Cliquez ici pour visionner l'intervention du représentant du groupe d'adolescent
Puis, M. Piché a pris la relève pour poser des questions inusitées à M. Dauplaise. « Donnez-vous un chèque en blanc lorsque vous devez rénover? Est-ce que vos voisins surveillent vos travaux sans que vous ayez droit de regard? Parce que c'est exactement ce qui se passe avec votre entente avec Azimut! », a-t-il tonné, en faisant référence au partenariat de la Ville avec le diffuseur culturel pour rénover la salle Georges-Codling. Après un échange particulièrement musclé, M. Dauplaise a clos le débat en lançant « moi et mon conseil faisons de notre mieux au meilleur de nos connaissances. Avez-vous vu l'état de la bâtisse? Nous avons laissé aller trop d'immeubles à Sorel-Tracy et je ne laisserai pas celui-ci disparaitre! »
Avant de laisser la place à un autre citoyen, M. Piché a tout de même félicité le maire pour le petit déjeuner organisé au début du mois à la Salle Georges-Codling, mais il aurait aimé avoir plus de temps pour poser ses questions. Le premier magistrat a avoué que la formule était à revoir, mais que ces rencontres étaient justement destinées aux citoyens qui ne sont pas des habitués des assemblées municipales.
Puis vint M. Mandeville qui, avant de questionner le conseil, a fait référence à l'éviction de Mme Bastiani. « Je tenais à vous féliciter pour ce soir, monsieur le maire. L'assemblée est beaucoup plus calme depuis 21h44 et vous savez pourquoi. » Cette déclaration a été accompagnée de quelques rires étouffés. M. Mandeville a ensuite sommé le conseil de passer une résolution afin que Sorel-Tracy puisse récupérer sa part dormant dans les coffres de la MRC afin d'alléger le fardeau du compte de taxes à venir. « C'est notre argent! », s'est-il exclamé.
Puis, en rafale...
M. Maisonneuve a tenu à savoir - « pour une quatrième fois » - le salaire annuel du directeur général de la Ville. « C'est d'intérêt public. Je crois qu'on peut me le dire sans passer par la Loi sur l'accès à l'information », a-t-il fait savoir. Le conseil l'a tout de même renvoyé à cette loi pour obtenir l'information. Celui-ci a aussi demandé de l'aide à la municipalité au nom des propriétaires riverains dont le terrain n'est pas protégé. « Je perds mon terrain petit à petit », a-t-il lancé. « Oui, je sais, j'ai visité, mais ce n'est pas vraiment du ressort de la municipalité », a toutefois répliqué le maire d'un ton désolé.
Éric Cardinal, l'ex-maire de Saint-Cyrille-de-Wendover s'est avancé au micro, disant représenté le citoyen Éric Couture. Dû à une erreur de zonage datant de 10 ans, la Ville aurait une dette de 12 000 à 13 000 $ envers M. Couture. Visiblement abasourdi, le maire s'est toutefois fait rassurant. « Si la Ville a bel et bien fait une erreur. Elle tentera de la régler! »
Puis, pour terminer sur une note plus positive, Mme Vignault, une responsable de la Fondation des maladies du cœur, a tenu à remercier le conseil pour son appui dans la présente campagne de financement. En deux semaines, la fondation aurait déjà amassé 15 000 $.
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