Pierre-De Saurel sur le point de devenir une Technopole en écologie industrielle
Les démarches pour que la MRC de Pierre-De Saurel reçoive le titre de Technopole en écologie industrielle vont bon train. Ce devrait être une réalité d’ici le début de la prochaine année.
C’est ce que confirme le directeur général du Technocentre en écologie industrielle, Normand Gariépy, qui a reçu le mandat de rédiger un cahier de mise en candidature en vue de le présenter à Zone Québec Innovation. « Le cahier est pratiquement terminé, mentionne M. Gariépy. Après les Fêtes, nous devrions le présenter à l’organisme qui donne les titres de Technopole. Comme nous connaissons leurs critères, nous savons qu’ils accepteront ».
La première étape a été d’identifier le pôle « Savoir » qui comprend les institutions d’enseignement et les centres de recherche présents sur le territoire. « Nous avons le Cégep de Sorel-Tracy, le Centre de Transfert Technologique en Écologie Industrielle (CTTEI) qui travaille de concert avec nous depuis les touts débuts, et le Centre de recherche de Rio Tinto Fer et Titane », énumère M. Gariépy.
Une dizaine d’entreprises ont aussi été répertoriée comme ayant des activités innovantes qui sont liées à l’écologie industrielle. « L’exemple le plus frappant est Harsco, indique Normand Gariépy. Il permet de récupérer annuellement 900 000 tonnes de résidus miniers provenant des activités de Rio Tinto, d’ArcelorMittal ou des différentes fonderies et d’en revaloriser 98%. S’il n’était pas là, Sorel ressemblerait à Asbestos avec des grosses roches inertes qu’on voit ici et là ».
« Il y a également Minéraux Mart qui récupère des résidus de métaux; le Recyclocentre, évidemment; Rio Tinto qui fait la première, deuxième et troisième transformation sur un même site, qui a des pratiques écoénergétiques comme la récupération des eaux de procédé; Alstom qui fabrique des produits lié à l’énergie et bientôt au transport sous le principe de l’écoconception; et Fromage Polyethnique qui récupère ses eaux de procédé pour chauffer le plancher, et qui récupère des eaux pour activer des bactéries servant à la fermentation. Ce sont nos joueurs », énumère le directeur général du Technocentre.
« En collaboration avec le CLD et la SADC, nous sommes en train d’élaborer une grille d’analyse, avec des critères, pour reconnaître des entreprises qui font de l’écologie industrielle et ce qu’ils ont à faire pour s’améliorer », ajoute Normand Gariépy.
La prochaine étape est entre les mains du conseil municipal de Sorel-Tracy. Les élus devront définir un zonage pour délimiter des terrains qui serviront à un pôle « Innovation ». Ce sera un endroit, ou un nouveau parc industriel, où uniquement des entreprises tournées vers l’écologie industrielle pourront s’établir.
« La démarche a déjà donné des résultats concrets. Il y a une entreprise française qui est intéressée à venir s’établir ici parce qu’ils savent que nous mettons l’emphase sur l’écologie industrielle », annonce le directeur général du Technocentre.
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