Pierreville doit revoir son projet de «skate park»
Par Sébastien Lacroix
Les élus de Pierreville étudient présentement de nouveaux scénarios en vue de l'aménagement d'un «skate park» destiné aux amateurs de planche à roulettes.
C'est que les soumissions dépassent légèrement le budget alloué à ce projet qui a été établi à 100 000 $.
«Nous sommes restés surpris. Nous regardons actuellement différentes alternatives, avise le maire de Pierreville, André Descôteaux. Est-ce que ce pourrait être d'autres types de modules ? Pourraient-ils être faits avec d'autres matériaux que le béton ? C'est ce que nous avons demandé aux soumissionnaires».
Les élus auront aussi à déterminer un emplacement pour le futur «skate park». L'idée de l'aménager sur le terrain de balle a fait grimper la facture. «C'est une zone qui est en partie inondable, explique le maire de Pierreville. Il nous faudrait prévoir plus de gravier et que se soit mieux drainé pour que la base en béton ne travaille pas».
«Si nous décidons de le changer de place, il faudrait tout de même que ce soit sur un terrain qui appartient à la municipalité, prévient-il. Il devrait aussi être situé à une certaine distance des maisons pour ne pas que ce soit dérangeant».
Même si le conseil reporte sa décision à une prochaine séance, les élus ont tout de même la ferme intention de réaliser le projet dès cet été. «Comme le Pacte rural en finance environ la moitié, nous avons des dates butoirs à respecter», rappelle André Descôteaux.
Impliquer les jeunesLa municipalité a décidé d’impliquer les jeunes dans ce projet. Elle leur fera faire des travaux communautaires pour défrayer une partie des coûts du «skate park».
Ils seront appelés à ramasser des feuilles dans les parcs, faire le gazon, balayer des trottoirs, etc. Les heures qu'ils feront seront comptabilisées et déduites sur un montant préétabli.
«Nous ne voulons pas qu'ils s'assoient et qu'ils regardent monter la structure pour ensuite aller jouer dessus, expose le maire de Pierreville. Nous voulons qu'ils contribuent».
«Ça va leur donner le sentiment d'avoir participé. Ce sera plus facile pour eux de se l'approprier, lance-t-il. S'ils se sentent chez eux, ils vont peut-être y faire plus attention et veiller à l'entretenir».
«Ça va aussi permettre de leur donner un endroit où pratiquer leur sport plutôt que de le faire dans les rues ou sur le parvis de l'église, continue-t-il. En étant un lieu de rendez-vous pour les jeunes, ce sera plus facile d'aller s'asseoir avec eux pour leur parler s'il se fait du vandalisme».
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