La demande en nouvelles cultures reflète la diversité canadienne
(EN) Le portrait changeant de la population s'accompagne d'une hausse de la demande en aliments non traditionnels, au bénéfice de tous les citoyens.
Par exemple, la population croissante de Canadiens d'origine asiatique augmente notre consommation d'aliments comme les fruits de mer, les fruits, les graines et les noix. La composition multiculturelle de notre population influe non seulement sur la diversité des aliments que nous mangeons, mais aussi sur ce que nous cultivons dans nos fermes.
Prenons l'exemple de la Saskatchewan. Cette province des Prairies est devenue le plus grand exportateur de lentilles vertes au monde, alors qu'il y a 30 ans, on n'y cultivait pas la moindre « légumineuse à grain ». Aujourd'hui, la Saskatchewan est connue comme un important producteur d'aliments énergétiques et protéiniques faibles en gras et riches en fibres sous la forme de légumineuses comme le pois chiche, les pois secs, les lentilles et les haricots secs.
À l'heure actuelle, les chercheurs étudient les autres types et variétés de cultures que l'on pourrait cultiver au Canada. Le projet World Crops (Cultures du monde), mené au Centre de recherche et d'innovation de Vineland, en Ontario, examine de nouveaux légumes qui pousseraient bien chez nous. L'okra (ou gombo) est l'une des cultures étudiées. En 2012, la demande canadienne en okra était forte : l'équivalent de quelque 50 millions $ en tout.
Par ailleurs, les consommateurs canadiens continuent de préférer les légumes frais et cultivés localement. Cet appétit en « cultures du monde… d'ici » est le présage d'un potentiel illimité pour les producteurs et les acheteurs de tout le pays.
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