LNAH : ¨Le risque doit être payé¨ - Sébastien Laferrière
L’homme fort Sébastien Laferrière ne s’est toujours pas entendu avec la formation des Éperviers de Sorel-Tracy dans la LNAH et la saison est déjà débutée dans le circuit Godin.
Si la saison dernière, après de dure négociation, le contrat s’était signé, cette année les chances de retour avec l’équipe semblent nulles selon celui qu’on surnomme ¨Laffy¨.
Appelé a commenter, celui qui a amassé 302 minutes de pénalités en 35 rencontres la saison dernière affirme que : ¨Ce n’est pas simplement une question d’argent, mais plutôt une question de respect, on me parle de contrat seulement une semaine avant le début du camp et l’offre était selon moi irrespectueuse vu ce que j’ai donné à cette organisation et à la ligue.¨
Il déplore également le pouvoir des propriétaires et directeur général face à celui des joueurs. ¨ Si on a joué plusieurs matchs dans la LNAH la saison d’avant, on ne peut pas jouer dans aucune autre ligue au Québec. Et dans la LNAH, les directeurs généraux demandent la lune pour nos services et plus souvent qu’autrement on sèche sur leur liste de protection et on ne joue pas.¨
Laferrière qui en serait à une 8e saison dans la LNAH déclare qu’aucun bagarreur catégorisé ¨numéro 1¨dans le circuit peut travailler 40 heures semaines et performer sur la glace lorsqu’il jette les gants. ¨Ce n’est pas un jeu, oui c’est un trip, mais ça reste dangereux et risqué. Les organisations devraient comprendre ça et tenter de satisfaire nos demandes. ¨
Voilà qui donne un autre regard sur la situation des bagarreurs au hockey sur glace.
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