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La recette pour réussir le pire flop commercial de l’histoire

durée 10h22
18 novembre 2015
Mathieu Ferland
duréeTemps de lecture 3 minutes
Par
Mathieu Ferland

Mine de rien, la compagnie de production Universal a réécrit le livre des records du cinéma cet automne en lançant ce qui devait s’avérer l’un des pires flops au box-office des temps moderne.

La production du film Jem et les Hologrammes est l’exemple typique d’une maison de production qui applique à la lettre la recette pour un échec assuré. Universal est la compagnie derrière les adaptions de plusieurs séries de dessins animés des années 80 produites par le géant Hasbro. Après G.I. Joe et Transformers, Jem et les Hologrammes avait le potentiel narratif d’une nouvelle franchise destinée à un public féminin. L’histoire était simple, l’héritière de 50% des parts d’une importante maison de disques entre en conflit avec son co-actionnaire qui souhaite donner à la compagnie Starlight Musique un  nouveau visage en mettant de l’avant un groupe qu’il a lui-même choisi. L’héritière, Jerrica Barton, rencontre Synergy: une projection holographique créée par un ordinateur très sophistiqué fabriqué par son père. Elle découvre ainsi des instruments de musique, des vêtements et une belle voiture. Jerrica a alors l'idée de créer un groupe de musique elle aussi avec sa sœur et ses amies. Voilà qu'est créé Jem et les hologrammes.

Toutefois, la production a décidé de ne pas aller de l’avant avec cette idée. Le synopsis du film lancé en octobre dernier parle du chemin parcouru par une jeune chanteuse à la suite de la publication d’une vidéo devenue virale. On apprendra que l’auteure originale de la série n’a jamais été impliquée dans le processus d’adaptation. Si le script original respectait un peu plus le matériel original, la production a plutôt opté pour un traitement plus réaliste de l’histoire. Autrement dit, prenons les noms, le titre, un peu de la thématique et faisons notre propre film, les fans n’y verront que du feu. « Si on le produit, ils viendront sûrement »…ou pas.

Ce choix a mené au pire scénario possible alors que le film a enregistré le pire départ pour un premier week-end d’exploitation et le pire départ pour un film produit par une compagnie majeure tout en étant projeté dans plus de 2000 salles. On parle ici d’une performance inférieure à 1,3 M$ lors du premier week-end pour des recettes totales de 2,1 M$. Le film a été retiré des écrans après deux semaines d’activité et n’a même pas réussi à faire les frais de son budget total de 5M$, c’est peu dire.

Il s’agit-là d’un exemple de ce qu’il ne faut pas faire lors d’une adaptation. Il peut y avoir quelques différences entre le produit original et l’adaptation cinématographiques. La saga Harry Potter est un bon exemple, alors que malgré quelques faux pas, les films sont demeurés fidèles aux livres. Imaginez un instant le succès que cette série aurait pu avoir si elle avait respecté le produit original.

Pour vous donner une petite idée, vous pouvez visionner la bande annonce du film ici et l’introduction de la série originale ici.

En terminant, quelle a été l’adaptation d’un livre, série, dessin animé ou autre média qui vous a le plus déçu?

 

commentairesCommentaires

1

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  • 2
    2T
    temps Il y a 8 ans
    Du monde des jeux vidéo, Hitman, Driver. Pour les dessins animés, inspecteur gadget, les pierrafeu et south park le film.