Les organismes communautaires se préparent à déménager

Par Sébastien Lacroix
La Porte du Passant et le Carrefour Jeunesse Emploi ont déjà commencé à regarder les endroits potentiels où ils aimeraient s’installer. Leur déménagement du Centre communautaire Notre-Dame est devenu une nécessité, étant donné le piteux état de l’édifice.
Ce pourrait être un peu plus compliqué pour la Porte du Passant, étant donné que l’organisme a besoin d’un local qui offre une grande superficie de plancher sur un seul étage. De plus, l’organisme souhaite demeurer dans le même secteur. « Notre clientèle est ici », fait valoir la directrice générale, Sylvie Cantin.
Déjà, des démarches ont été entreprises afin de déménager les pénates de l’organisme à l’église Saint-Maxime, qui est l’une des options qui sont envisagées. « Nous avons visité les lieux et convoqué une rencontre avec la conseillère du district, Corina Bastiani, pour la convaincre de la nécessité pour nous de l’acquérir. Parce qu’il n’y a pas que nous qui la voulons, indique le président du conseil d'administration, Robert Dumont. Même s’il y a de l’amiante dans les murs, nous ça ne nous pose pas de problème parce que nous ne les rouvrirons pas. »
Aucune décision ne sera toutefois prise dans le cas de l’église Saint-Maxime avant le mois d’avril, répond la conseillère Corina Bastiani. « Le conseil a décidé de geler tout ça jusqu’au Forum sur l’habitation. Il y a les Habitations Saint-Maxime qui veulent faire une phase deux. Nous avons aussi eu une offre d’achat. Tout est sur la glace jusqu’à la mi-avril », indique Mme Bastiani.
Rappelons que La Porte du Passant est un service essentiel pour les plus démunis. L’organisme sert environ 35 000 repas par année, soit entre 80 et 100 à tous les jours sur l’heure du midi.
Pas une mauvaise nouvelle
Pour le directeur général du Carrefour Jeunesse Emploi, Mario Fortin, le fait de devoir déménager n’est pas une mauvaise nouvelle en soit. « Nous avons plusieurs problèmes ici. C’est trop chaud l’hiver et trop froid l’été. Le vent passe à travers les fenêtres à un point tel qu’il neige parfois à l’intérieur », décrit-il.
Selon lui, une simple réorganisation suffira pour combler le manque à gagner qu’occasionnera inévitablement la hausse du prix du loyer. « Ce n’était juste pas normal qu’on paie un prix si bas. On payait 6,50 $ le pied carré, contre 8 $ ou 9 $ normalement. Dans d’autres régions, il y en a qui paie entre 15 $ à 20 $, indique-t-il. Si on fait attention sur certaines choses, on devrait être en mesure de ne pas couper dans les services offerts aux jeunes. C’est ce qui est le plus important pour nous. »
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