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Rio Tinto étudie plusieurs scénarios

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29 mai 2013
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Par Sébastien Lacroix

Rio Tinto Fer et Titane (RTFT) n’aurait pas encore statué sur d’éventuelles abolitions de postes à son usine de Sorel-Tracy.

La compagnie assure n’avoir toujours pas pris de décision quant aux 400 postes qui pourraient être abolis d’ici 2014. « Il n’y a encore rien d’arrêté. Je ne sais pas d’où vient ce chiffre-là. Je crois que c’est le syndicat qui l’a lancé, mais on ne sait pas comment ils ont fait pour arriver à ça », a commenté la porte-parole de Rio Tinto Fer et Titane, Claudine Gagnon.

Pour le moment, la compagnie évalue toutes les possibilités afin de réduire ses frais de fonctionnement. « Nous évaluons plusieurs aspects afin de trouver des pistes de solution. Tous les domaines seront mis à contribution. Ce peut être de l’économie d’énergie, dans l’entretien ou différentes façons de faire », précise la porte-parole.

L’objectif derrière la restructuration est de mieux positionner la compagnie lorsqu’il arrive un ralentissement des marchés sur le plan mondial. « L’idée c’est d’être à l’abri quand survient une crise et d’être plus robuste pour y faire face. Plutôt que d’avoir à traverser des périodes difficiles chaque fois que l’économie fluctue, comme lors de la crise mondiale en 2009, nous voulons que ce soit plus facile de passer au travers », explique Mme Gagnon.

Actuellement, la multinationale est justement affectée par une baisse de la demande et du prix pour le titane. « Nous voulons opérer encore longtemps à Sorel-Tracy, assure la porte-parole. Lorsque la crise sera passée, nous voulons être encore plus solides. Pour ça, il nous faut revoir nos structures et nos façons de faire. »

Projet d’investissement en veilleuse

En février dernier, Rio Tinto avait d’ailleurs annoncé qu’il renonçait à un projet de 4 milliards $ pour la production de pigment de titane, à Bécancour. Le démarrage de l’usine était prévu en 2016 et devait créer 400 emplois.

Les démarches de préfaisabilité étaient d’ailleurs bien enclenchées lorsque la compagnie a décidé de mettre son projet en veilleuse en raison de l’effondrement des marchés. « S’il y a une reprise, le projet sera réévalué à ce moment-là », a laissé entendre Claudine Gagnon.

Rappelons que Sorel-Tracy avait tenté de convaincre la compagnie d'implanter cette usine dans la région, mais celle-ci avait décidé de rejeter cette option en raison d’un manque d'espace.

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