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Autoroutes, redevances et tutti quanti

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13 octobre 2011
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Par André Péloquin

Michel Piché du groupe Test (Transparence, Économies, Sorel-Tracy) a ouvert le bal en demandant aux élus s’ils pouvaient réagir à l’avis juridique déposé par Jean Jacob lors de la séance précédente pour que l’argent perçu en trop dans le cadre de la collecte des matières résiduelles soit retourné aux municipalités. Gilles Salvas a répondu qu’en raison de la confidentialité entourant le procès SDD-Conporec, le conseil a jugé à l’unanimité qu’il valait mieux se pencher sur la question après la révision des budgets qui se fera en novembre. M. Piché a rétorqué qu’il s’agissait ici d’un détournement de fonds et d’un manque de transparence flagrant. « Notre but n’est pas de se cacher », a rétorqué le préfet. « On revoit les budgets dans six semaines et, en attendant, cet argent ne s’envolera pas! »

Le président du syndicat de l'UPA, Martin Cournoyer, a pour sa part demandé au conseil si l’idée de mettre sur pied un comité rassemblant tous les intervenants concernés par la rivière Pot-au-beurre (Canards Illimités, l’UPA, la MRC, etc.) pour trouver un terrain d’entente satisfaisant pour tous pouvait l’intéresser. Le conseil a accueilli la proposition favorablement.

Un autre citoyen, Pierre Maisonneuve, a demandé de l’aide à la MRC en ce qui concerne le sort des propriétaires riverains. « On protège les parcs des villes, car celles-ci en sont propriétaires. Les citoyens se trouvent donc à payer pour ceux-ci à l’aide des taxes, mais les terrains des citoyens, eux, ne sont pas protégés. Ils doivent s’arranger. On protège les poissons, mais pas les riverains! », a-t-il lancé. Bien que le préfet s’est montré sensible à ses doléances, M. Salvas a expliqué que la MRC ne possédait pas l’expertise pour intervenir, que M. Maisonneuve devrait plutôt s’adresser aux députés locaux ainsi qu’au ministère des Pêches et Océans du Canada.

Puis, Fernand Gignac a pris la parole pour exiger des explications entourant le lien entre les surplus engrangés par la collecte des matières résiduelles et la poursuite SDD-Conporec. Pour illustrer la confidentialité entourant l’affaire, M. Salvas y est allé d’une boutade inattendue qui a déridé toute la salle. « Si je divorce de ma femme, je ne dirai pas à tout le monde pourquoi elle me bat! » M. Gignac a ensuite prié le conseil de respecter le délai qu’il s’est fixé. « On a dit le 30 novembre? Ça sera le 30 novembre! », a répliqué le préfet en faisant référence à nouveau à la fin de la révision des budgets.

Ensuite M. Landreville a proposé son aide pour le prolongement de la 30. M. Salvas lui a répondu que la MRC doit tout d’abord rallier tous les intervenants de la région environnante avant d’aborder le tracé du prolongement. M. Landreville a aussi exprimé sa crainte que le projet devienne un levier politique. Le préfet a tenté de le rassurer en lui confiant qu’en tant que maire de Saint-Robert « tout le monde connait mes affiliations politiques, j’ai obtenu mon réseau d’égout lors de l’élection de l’opposition! »

Aussi à lire: Retour sur la séance du conseil de la MRC d'octobre

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