Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Des municipalités québécoises veulent garder leur statut de ville bilingue

durée 09h27
14 août 2022
La Presse Canadienne, 2022
durée

Temps de lecture   :  

1 minute

Par La Presse Canadienne, 2022

MONTRÉAL — La nouvelle loi linguistique québécoise a permis à plusieurs dizaines de municipalités québécoises à conserver leur statut de ville bilingue tandis qu'un petit nombre envisage de l'abandonner.

Depuis l'entrée en vigueur de la loi 96, le statut de ville bilingue d'une municipalité peut être révoqué si l'anglais est la langue maternelle de moins de 50 % de sa population.

Toutefois, elle peut conserver ce statut si le conseil municipal adopte une résolution dans les 120 jours après avoir reçu un avis au sujet de sa population de l'Office de la langue française.

Si la loi fait l'objet de maintes critiques de groupes représentant les anglophones, Scott Pearce, le maire du canton de Gore, dans les Laurentides, dit que le gouvernement a fait une faveur aux municipalités en leur donnant un moyen facile de formaliser leur statut.

M. Pearce, dont la femme est la députée caquiste d'Argenteuil, dit avoir parlé à plusieurs maires dans l'ensemble de la province. «Ils sont vraiment fiers de leur statut bilingue et du fait que les deux communautés — anglaise et française — s'entendent bien», lance-t-il.

Un porte-parole de l'Office de la langue française a indiqué dans un courriel que les avis seront «bien envoyés» aux municipalités dont le pourcentage d'anglophones est descendu sous la barre des 50 %.

«Une municipalité reconnue comme bilingue doit néanmoins s'assurer que ses services à la population sont disponibles en français, la langue officielle du Québec», a dit Nicolas Trudel.

Morgan Lowrie, La Presse Canadienne