La CNESST identifie trois causes derrière la noyade du pompier Pierre Lacroix

MONTRÉAL — L'accident ayant entraîné la mort du pompier Pierre Lacroix, à Montréal, en octobre dernier, s'explique par trois causes, selon l'enquête de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). 

Les deux inspecteurs ont rendu publiques jeudi matin les conclusions de leur rapport concernant le sauvetage nautique dans un secteur des rapides de Lachine.  

Le bateau dans lequel prenaient place le pompier Lacroix et trois autres de ses collègues a chaviré lorsqu'ils tentaient de venir en aide à deux plaisanciers en détresse. 

Le renversement du bateau, nommé le 1864, est une «combinaison de la répartition du poids des pompiers dans leur embarcation, du déplacement de l’eau qui s’y engouffrait et de son positionnement dans le creux de vague», lors de la manœuvre d'approche, d'après les deux enquêteurs de la CNESST. 

Ils identifient également une formation déficiente de l'équipage et des intervenants du poste de commandement riverain, les exposant à un danger de noyade. 

Également, «les pompiers sont intervenus sur la base d’informations incomplètes lors d’un sauvetage dans un secteur des rapides de Lachine qui allait au-delà des limites de navigabilité de leur embarcation», écrivent les inspecteurs Éric Dupont et Danny Lapointe.

Le pompier Lacroix, marié et père de deux enfants, était resté coincé sous l’embarcation et s’est noyé, à la suite du renversement. 

La coroner Me Géhane Kamel a aussi été désignée pour présider une enquête publique. 

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Cette dépêche a été rédigée avec l'aide financière des Bourses de Meta et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.

Frédéric Lacroix-Couture, La Presse Canadienne