La Nouvelle-Écosse élimine certains obstacles à l'aide médicale à mourir
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Par La Presse Canadienne, 2022
HALIFAX — La Nouvelle-Écosse élimine le critère selon lequel la mort naturelle d'une personne doit être «raisonnablement prévisible» afin que celle-ci puisse avoir accès à l'aide médicale à mourir.
Du même coup, la province a aussi adopté l'Amendement d'Audrey, qui vient abolir l'obligation pour le patient obtenant l'aide médicale à mourir d'être pleinement conscient au moment de la procédure afin qu'il réitère son consentement au moment de sa mort.
Le ministère de la Santé de la Nouvelle-Écosse a déclaré que ces changements de politiques étaient effectifs dès maintenant et qu'ils visaient à refléter l'évolution de la perception entourant l'aide médicale à mourir.
L'Amendement d'Audrey est une référence au cas d'Audrey Parker, une Néo-Écossaise atteinte d'un cancer en phase terminale ayant pu bénéficier de l'aide médicale à mourir plus tôt qu'elle l'aurait souhaité parce qu'elle craignait de ne plus être suffisamment en forme pour réitérer son consentement au dernier moment.
Cet amendement a reçu la sanction royale du Sénat du Canada en mars 2021.
Par voie de communiqué, la vice-présidente des services médicaux au ministère de la Santé de la Nouvelle-Écosse, la Dre Nicole Boutilier, a souligné que «les nouveaux documents démontrent notre engagement envers les patients et les médecins pour maintenir les plus hauts standards de soins».
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Cet article a été produit avec l’aide financière des Bourses Meta et La Presse Canadienne pour les nouvelles.
La Presse Canadienne