Laboratoires nucléaires canadiens à Chalk River: entente pour 800 professionnels


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Par La Presse Canadienne, 2025
MONTRÉAL — Une entente de principe est intervenue entre les Laboratoires nucléaires canadiens et le syndicat des professionnels qui représente quelque 800 scientifiques et ingénieurs nucléaires pour renouveler leur convention collective, à Chalk River, en Ontario.
Leur syndicat, rattaché à l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) — un syndicat pancanadien qui compte 85 000 professionnels dans le secteur public — en a fait l'annonce mercredi.
La grève est donc suspendue jusqu'au vote des syndiqués, a fait savoir l'Institut.
Les membres du groupe des employés professionnels de Chalk River seront appelés à se prononcer sur l'entente le 8 juillet. L'équipe de négociation recommande à ses membres d'entériner cette entente.
Elle prévoit une augmentation salariale de 10,5 % sur trois ans, soit 4 % pour l'année 2024, 4 % pour l'année 2025 et 2,5 % pour l'année 2026.
Elle inclut aussi le versement d'un montant forfaitaire de 1700 $ pour l'ensemble des membres, ainsi que diverses améliorations aux avantages sociaux, a précisé l'organisation syndicale.
«La grève sélective de cinq jours a marqué les premières mesures de grève par l’IPFPC en plus de 30 ans», a noté le syndicat dans un communiqué, ajoutant que celle-ci a démontré l’importance du travail de ces professionnels «pour assurer la sécurité des réacteurs nucléaires, gérer les déchets radioactifs et mener des recherches en médecine nucléaire au service de l’ensemble des Canadiens et Canadiennes».
Les négociations se sont étendues sur 17 mois en 2024 et 2025. La convention collective était échue depuis le 31 décembre 2023.
Les Laboratoires nucléaires canadiens sont chargés de remplir le mandat d’Énergie atomique du Canada, «qui consiste à faciliter la science et la technologie nucléaires et à protéger l’environnement en s’acquittant des responsabilités du gouvernement du Canada en matière de déclassement et de gestion des déchets radioactifs», explique l'employeur.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne