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Trois cas de légionellose, dont un mortel dans l'est de l'île de Montréal

durée 17h15
10 août 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

MONTRÉAL — La direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal dit enquêter sur trois cas de légionellose dans l'est de la ville, dont celui d'un homme décédé des complications de la maladie.

Les trois cas ont été identifiés dans les secteurs d’Anjou et de Mercier-Ouest et ont été déclarés à la santé publique entre le 29 juillet et le 8 août.

Une enquête est en cours afin d‘identifier si le cas mortel et les deux autres cas ont été exposés à une même source d’exposition. L'enquête s'attarde particulièrement aux tours de refroidissement à l’eau dans le secteur, peut-on lire dans le communiqué relayé mercredi par le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal.

L'an dernier, deux personnes sont mortes après une éclosion de la maladie dans un secteur adjacent.

La DRSP affirme qu'il n’y «a pas lieu de s’inquiéter» pour la population de l’est de Montréal, hormis de demeurer vigilant à l’apparition de symptômes qui s’apparentent à ceux d'une pneumonie ou même de la COVID-19, comme une forte fièvre, des frissons, une toux, de la fatigue, des douleurs musculaires ou une perte d’appétit. 

Comme pour la COVID-19, dès l’apparition de symptômes compatibles, il est recommandé de communiquer avec le 811 ou de consulter un médecin. 

Plusieurs cas de légionellose sont signalés à la santé publique chaque année. Selon la DRSP, 52 cas avaient été signalés l'an dernier, et il y en a eu 27 jusqu'à maintenant pour 2022.

La létalité de la légionellose est d’environ 10 à 15 %, mais varie selon l’âge, l’état de santé, la gravité de la maladie et le délai pour amorcer un traitement par antibiotique.

La légionellose se transmet par de fines gouttelettes contaminées. La bactérie à l’origine de la maladie se retrouve un peu partout dans l’environnement, principalement dans les eaux douces — comme les lacs et les rivières — mais parfois en quantités importantes dans des sources d’eaux artificielles, comme les tours de refroidissement à l’eau, les chauffe-eau et les spas, rappelle la DRSP.

La Presse Canadienne