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Une boursière de la Fondation Trudeau poursuit au civil pour harcèlement sexuel

durée 13h54
6 juin 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

SAINT-JEAN, T.-N.-L. — L'avocate d'une femme qui allègue avoir été harcelée sexuellement par un ex-premier ministre des Territoires du Nord-Ouest affirme que sa cliente devrait probablement abandonner sa poursuite au civil si un juge devait décider que le procès soit déplacé au Québec.

Me Kathryn Marshall, du cabinet torontois Levitt Sheikh, a plaidé mardi devant la Cour suprême de Terre-Neuve-et-Labrador que la cause devrait être entendue dans cette province, car c'est là que l'inconduite présumée aurait eu lieu.

Elle a soutenu que sa cliente, Cherry Smiley, devrait supporter les frais et les troubles émotionnels de tout devoir recommencer à zéro, avec la recherche d'un nouvel avocat, bilingue, dans une affaire qui a déjà été lente et difficile.

Dans sa poursuite, Mme Smiley allègue qu'elle a été harcelée sexuellement en juin 2018 à Saint-Jean par Stephen Kakfwi, qui avait été nommé son mentor dans le cadre d'un programme de bourses de la Fondation Pierre-Elliott-Trudeau.

La poursuite a été déposée auprès de la Cour suprême de Terre-Neuve-et-Labrador en mars 2022. Elle vise M. Kakfwi, mais aussi la Fondation Trudeau.

Me Colm St. Roch Seviour, qui représente la fondation montréalaise, soutient que l'affaire devrait être entendue au Québec, car il s'agit d'une violation alléguée d'un contrat dont les termes sont régis par le droit civil québécois.

Dans une déclaration de défense, M. Kakfwi nie tout contact avec Mme Smiley qui «pourrait être interprété comme étant de nature sexuelle».

La Presse Canadienne