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Ventes d'armes de poing: «On essaie d’accélérer le passage» de C-21, dit Trudeau

durée 13h21
6 juin 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

OTTAWA — Le premier ministre Justin Trudeau assure que son gouvernement tente d'«accélérer le passage» de son projet de loi visant à imposer un gel national sur l'achat, la vente, le transfert et l'importation des armes de poing, alors que les tireurs sportifs se ruent dans les commerces spécialisés et clubs de tirs pour se procurer légalement ces armes.

«On a mis en place des régulations pour que si le passage de cette loi tarde longtemps, les régulations vont (être en vigueur) avant cela», a-t-il dit lundi en marge d'une conférence avec le président chilien, Gabriel Boric, à Ottawa.

Ces changements réglementaires doivent entrer en vigueur à la fin septembre, selon des informations communiquées à La Presse Canadienne par le bureau du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino.

Alors que des corps policiers et des chercheurs doutent de l'effet du projet de loi C-21, et que les tireurs sportifs se sentent injustement visés, M. Trudeau a plutôt réitéré que c'est une «mesure importante».

«Et nous allons continuer à dire que les armes de poing, les armes d’assaut ont besoin d’être plus restreintes, a-t-il dit. On a besoin d’en avoir moins dans nos communautés pour pouvoir garder des gens en sécurité.»

Il a également soutenu que son gouvernement agit sur tous les fronts pour lutter contre la violence armée.

Son gouvernement se targue d'avoir fait des investissements aux frontières ayant permis de «presque doubler» le nombre d’armes trafiquées saisies.

Dans une entrevue avec La Presse Canadienne vendredi, le vice-président de l’Association canadienne des policiers, Yves Francoeur, avait noté que la proportion d'armes à feu acquises légalement qui sont saisies est «minime», bien qu'il ait qualifié le projet de loi C-21 d’un «pas dans la bonne direction».

Selon M. Francoeur, qui est également président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, le problème «ce sont les armes illégales (...) et non pas les armes légales».

- Avec des informations d'Émilie Bergeron

Michel Saba, La Presse Canadienne