Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Les réponses de CAA-Québec

Nouvelles règles sur le cellulaire: permis ou interdit ?

durée 11h00
29 juin 2018
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

En gros, pour se servir d’un cellulaire au volant, à partir du 30 juin 2018, c’est : avec l'option mains libres, à l'aide des commandes vocales ou grâce à un appareil fixé à l’auto et à condition que ça concerne la conduite.

Autrement, les amendes seront salées, y compris pour les cyclistes! Voici donc tout ce qu’il faut savoir pour éviter les contraventions liées au cellulaire au volant et ultimement, éviter le pire.  Les nouvelles règles sont plus simples, mais plus restrictives. Fini la confusion avec les iPod, la «fonction téléphonique» et autres. 

Des règles qui s’appliquent à tous les appareils 

Maintenant, que le bidule portatif serve à jouer, à faire des additions, à écrire des messages ou à aller sur Internet,  on s’en balance! Il y a un écran? C’est non. Il sert à transmettre des informations? C’est non. Il sert à des fins de divertissement? C’est non au volant... et ça inclut lorsque la voiture est immobilisée au feu rouge ou dans la congestion. 

Des exceptions

Il y a des exceptions. Il est toujours permis d’utiliser un cellulaire avec un dispositif mains libres. L’autre exception: il est possible de se servir d'un cellulaire, ou autre gadget à écran, si toutes ces conditions sont respectées: 

  • - il est intégré au véhicule ou fixé à l'aide d'un support; 
  • - il affiche seulement des informations pertinentes à la conduite (carte routière, itinéraire, etc.) ou liées au fonctionnement des équipements normaux du véhicule comme la radio, l'air conditionné; 
  • - il ne nuit pas à la vue ni aux manœuvres.

=> GPS, iPod, commandes vocales, téléphones fixés au tableau de bord, musique, textos, divertissement, écran tactile… 

Attention! « Permis » n’est pas synonyme de « bonne idée » 

Pitonner sur un cellulaire, l’ordinateur de bord de la voiture ou sur un écran quelconque représente toujours une distraction, et toute distraction fait augmenter le risque d’accident. Quitter la route des yeux seulement deux secondes double le risque d’accident (1). Quand on sait que la programmation du GPS peut prendre jusqu’à 40 secondes (1), on comprend que, même si c’est permis, ce n’est certainement pas une bonne idée! Il faut donc diminuer les distractions au strict minimum. Une bonne façon de s’en sortir est d’appliquer la méthode CAP (Comprendre, Associer, Programmer) avant de partir, de façon à se concentrer sur la route par la suite. 

La distraction au volant, un problème de plus en plus grave 

Québec a dépoussiéré le Code de la sécurité routière (CSR) et les changements entrent en vigueur graduellement. Pourquoi changer ces règles? Parce que la distraction au volant (lire: l'utilisation d'appareils électroniques) est un problème de plus en plus grave, qui tue de plus en plus de gens sur les routes. C’est même devenue la principale cause de collisions mortelles au Québec. Ça veut dire que de nombreux adeptes de "Messenger" n’ont pas décodé le message et que ça va prendre plus qu’un émoji de face fâchée pour qu’ils comprennent que le texto au volant, c’est juste NON!. 

Amendes, points d’inaptitude, suspension du permis de conduire 

Les nouvelles règles sur l’utilisation d'un appareil électronique portatif au volant sont assorties de sanctions plus sévères qui pourraient dissuader ceux qui n’ont pas compris le message. Ça peut impliquer: 

  • - Des amendes variant entre 300 et 600 $ 
  • - 5 points d’inaptitude (c’est-à-dire perdre son permis probatoire) 
  • - La suspension du permis de conduire allant de 3 à 30 jours en cas de récidives 
  • - Des amendes aussi pour les cyclistes 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 15h00

Québec annonce de l'aide pour les locataires quelques mois avant le 1er juillet

À l'approche de la date fatidique du 1er juillet, le gouvernement Legault déploie de nouvelles mesures pour venir en aide aux locataires qui peinent à trouver un toit. La ministre de l'Habitation, France-Élaine Duranceau, a annoncé mardi que Québec fournirait 7,8 millions $ aux municipalités et aux offices d'habitation des différentes ...

durée Hier 9h00

L'hospitalisation à domicile sera rendue disponible dans cinq hôpitaux de plus

Québec déploiera l'offre de service d'hospitalisation à domicile dans cinq hôpitaux de plus dans les prochains mois, poursuivant la mise en place de cette mesure qui vise à permettre aux patients de continuer leur traitement à la maison tout en demeurant sous la supervision d'une équipe médicale. La ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, a ...

22 avril 2024

Crises sociales: les actrices et acteurs du travail social font front commun

De nombreux acteurs des services sociaux du Québec ont fait front commun pour dénoncer un contexte sociétal caractérisé par de multiples crises sociales, écologiques, économiques, démographiques et climatiques, dans le cadre du sommet des premiers États généraux du travail social en 25 ans, tenu vendredi et samedi à Montréal. Les États généraux ...