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Étude de Garantie de construction résidentielle

Considérations financières: premier guide lors de l'achat d'une maison

durée 06h00
25 avril 2019
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Par Salle des nouvelles

Une récente Enquête sur le comportement des acheteurs d'une habitation neuve en 2018 menée par l'organisme Garantie de construction résidentielle (GCR) est catégorique. Cette analyse permettant de dresser un portait récent des acheteurs d’une habitation neuve conclut que le prix et les questions d’ordre financier ont un grand impact sur les décisions prises par les acheteurs.

Parmi tous les critères d’achat, le prix est le plus important aux yeux des acheteurs avec un niveau d’importance de 8,9 sur 10. La superficie habitable (8,3), la disposition des pièces (8,3), le style et l’architecture (8,2) ainsi que la dimension de la cuisine (8,2) sont également au haut de la liste.

La présence du gaz naturel (2,1), l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (2,3) et la présence d’un foyer (3) sont les critères qui reçoivent la moins bonne note en ce qui a trait à leur importance. Soulignons que pour les acheteurs d’une copropriété, la présence d’une terrasse ou d’un balcon et la facilité de stationnement sont des critères jugés importants.

Les acheteurs ont généralement effectué la recherche de leur nouvelle habitation neuve en se promenant dans le quartier (39 %) et en visitant les sites Internet spécialisés en vente immobilière (38 %).

Plusieurs acheteurs s’exposent au risque de perdre leur acompte

Les données de l’enquête révèlent que 71 % des acheteurs ont versé un acompte lors de l’achat de leur propriété. Pour 56 % d’entre eux, il s’agissait d’un acompte qui ne dépassait pas 10000 $. En moyenne, l’acompte versé était de 16027 $. Or, il y a tout de même 8 % des acheteurs qui ont versé un acompte dépassant la couverture maximale prévue par la loi, soit 50000 $.

«Puisque les acomptes sont couverts jusqu’à un maximum de 50000 $, nous recommandons aux consommateurs de ne jamais donner un montant en acompte qui dépasse ce seuil. Il est dommage de constater que 8 % des acheteurs se sont exposés à un risque de perdre des sommes importantes», affirme François-William Simard, vice-président Communications et Relations partenaires de GCR.

L’amortissement du prêt hypothécaire sur 25 ans a la cote

Sans grande surprise, la grande majorité des nouveaux acheteurs (90 %) qui ont contracté un prêt hypothécaire ont choisi de l’amortir sur une période de 25 ans, soit le maximum prévu par la loi. Pour l’ensemble des acheteurs, ce pourcentage est de 82 %. Seulement 5 % des acheteurs amortissent leur prêt hypothécaire sur une période de 15 ans ou moins. Les nouveaux acheteurs ont également privilégié un taux fixe, pour les deux tiers d’entre eux (67 %), tandis que la fréquence mensuelle de remboursement demeure la plus populaire pour l’ensemble des acheteurs (42 %).

Une hausse importante des taux d’intérêt aurait des conséquences

L’enquête révèle qu’une hausse des taux d’intérêt aurait des conséquences quant à la capacité des acheteurs de faire face à leurs obligations hypothécaires. Si celle-ci entraînait une augmentation de 200 $ de plus par mois, 91 % des acheteurs seraient en mesure d’y faire face. Toutefois, si les gens devaient avoir à rembourser de 301 $ à 500 $ de plus par mois, c’est 29 % qui ne pourraient plus faire face à leurs obligations. Pour les nouveaux acheteurs, cette proportion grimpe à 37 %. S’il leur fallait rembourser 500 $ de plus par mois, c’est 44 % des acheteurs qui seraient en défaut de paiement, dont 54 % des nouveaux acheteurs.

1 acheteur sur 3 ne met pas 20 % en mise de fonds

L’enquête révèle que près de la moitié des nouveaux acheteurs (48 %) ont versé moins de 20000 $ en mise de fonds initiale, alors que pour l’ensemble des acheteurs, c’est 28 %. Bien qu’il soit prévu qu’un acheteur doive verser un minimum de 5 % de la valeur de la propriété en mise de fonds, 4 % des acheteurs ont indiqué ne pas avoir fourni ce montant minimum. Ce sont 24 % des acheteurs qui ont mis précisément 5 % en mise de fonds.

La principale source de la mise de fonds est la vente de la résidence précédente pour près de la moitié des répondants à l’enquête (44 %). Pour les nouveaux acheteurs, toutefois, la principale source est les économies personnelles, pour un peu plus de la moitié d’entre eux (52 %). Fait intéressant à souligner, 50 % des nouveaux acheteurs ont eu recours au régime d’accession à la propriété (RAP) pour acheter leur résidence.

Une habitation neuve plutôt qu’existante

Parmi les facteurs mentionnés par les acheteurs d’une habitation neuve qui les poussent à ne pas choisir une habitation existante, il y a les rénovations à faire (52 %), le fait que celle-ci ne répond pas aux besoins (49 %), le prix qui était le même pour une habitation neuve (34 %) ainsi que l’importance d’être le premier occupant et d’avoir quelque chose de neuf (31 %).

Faible appui à la taxe de Bienvenue

Soulignons finalement que les acheteurs ont payé en moyenne 2421 $ en taxe de Bienvenue après l’acquisition de leur résidence. Interrogés sur le sujet, 87 % d’entre eux se sont dits en désaccord avec cette taxe.

Données en rafales

  • Le prix moyen de la nouvelle résidence neuve est de 342149 $, celui-ci est supérieur chez les acheteurs expérimentés (364655 $) que les nouveaux acheteurs (285090 $);
  • Au total, les acheteurs ont visité en moyenne 3,9 résidences avant d’effectuer leur choix final;
  • Les acheteurs ont passé en moyenne 8,4 années dans leur ancienne résidence;
  • 60 % des acheteurs ont l’intention de conserver leur habitation pour plus de 10 ans. Parmi ceux-ci, les acheteurs expérimentés sont un peu plus nombreux (55 %) que les nouveaux acheteurs (42 %);
  • Un peu plus de 63 % des acheteurs d’une habitation neuve ont songé à acheter une habitation existante.

Méthodologie

Le sondage a été effectué auprès de 1124 acheteurs de partout au Québec, dont l’habitation a été enregistrée en 2018 auprès du plan de garantie obligatoire des bâtiments résidentiels neufs administré par GCR. Les résultats du sondage ont été compilés par la firme Segma Recherche. Ils présentent une marge d’erreur maximale – associée à un échantillon de 1124 provenant d’une population de plus de 7000 ménages – de 2,65 % à un niveau de confiance de 95 %.

Pour consulter la première partie de l’étude

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