Lundi 11 novembre
Le COVABAR perd l'un de ses piliers, Christian Morissonneau
Par Salle des nouvelles
Le Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR) a annoncé le décès de Christian Morissonneau, acteur majeur au sein de la structure et compagnon du jumelage Charente-Richelieu.
C’est avec une profonde tristesse que l'équipe a procédé à l'annonce. Lundi 11 novembre dernier, Christian Morissonneau est décédé des suites d'une longue maladie qui le dévasta graduellement, jusqu’à ce qu’il séjourne à l’hôpital pour quelques semaines où il passa ses derniers jours dans un coma profond.
Le créateur des "Causeries Champlain" s'en est allé
En "grand ami et ambassadeur du COVABAR OBV Richelieu/zone Saint-Laurent", Christian Morissonneau a contribué concrètement à la mise en place des "Causeries Champlain". Ces dernières consistent à aborder de façon originale les échanges sur la question de l’eau. Ni colloque, conférence ou symposium traditionnels, elles visent plutôt à enrichir et à approfondir de façon pragmatique le discours sur la question de l’eau afin que la sauvegarde et la valorisation de cette ressource soient prises en charge par toutes les parties prenantes à cet enjeu crucial.
Hubert Chamberland, président du COVABAR, témoigne avec tristesse: "Nous perdons un ami et un allié du COVABAR. Il a pris fait et cause pour la vision du COVABAR dès les premiers instants de son implication avec nous et en propagea fidèlement ses objets auprès de tous nos partenaires, spontanément".
Pour son ami, il fut de judicieux conseils tout au long de son compagnonnage pour aider à tisser des liens avec les cousins français de la Charente, convaincu de la pertinence des volets culturel, patrimonial et historique liés au jumelage de bassins Charente-Richelieu.
Perte d'un Ambassadeur
À titre d’Ambassadeur du COVABAR, Christian Morissonneau offrait toujours son aide dans la démarche de diffusion des préceptes de la gestion intégrée par bassin auprès des collectivités et des partenaires du comité et a, ainsi, fortement contribué au rayonnement de notre organisation de bassin.
"Son action et ses témoignages, toujours percutants, teintés de pointes d’humour, contribuaient à frapper l’imaginaire de ceux et celles qu’il harangua à maintes reprises au cours des activités et des événements du COVABAR." se souvient Hubert Chamberlan, qui poursuit: "Comme président, je perds un collaborateur convaincu, un homme qui avait le Québec tatoué au cœur, m’aidant à progresser vers un pays toujours en devenir. Comme homme, je perds un ami exceptionnel, soucieux d’assurer l’équité parmi ceux qu’il côtoyait."
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