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Obtenir une deuxième carrière… à la hauteur de nos rêves

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31 décembre 2011
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Certains rêvent du voyage qu’ils feront, d’autres de la voiture qu’ils songent à acquérir. Pour Daniel Alie, 55 ans, c’est d’une nouvelle carrière dont il rêve. Après 31 années passées dans le commerce de détail, il est prêt à faire le grand saut.

« Je m’étais toujours dit que dans la cinquantaine, j’aillais faire une autre carrière » affirme-t-il, sans pour autant savoir exactement dans quel domaine il souhaitait se tourner. « Je devais pousser davantage ma réflexion; comment mes compétences pouvaient me servir dans d’autres domaines. Je voulais un secteur différent. Au début du processus, c’était les finances, mais je devais aller me chercher un certificat universitaire, car mes études remontaient à loin. Je pensais aussi me lancer en affaires, en rénovations, parce que je suis assez habile de mes mains. J’étais indécis. »

De fait, à sa sortie du collège, diplôme en administration, option finances en poche, il a décroché rapidement un emploi pour une grande chaîne de magasins, où il y a occupé depuis différents postes de direction.

Miser sur l’expérience

À 54 ans, il décide qu’il en a assez. C’est à la suite de son inscription au programme B-55 de L’Orienthèque qu’il entame sa véritable réflexion. « Au début, on ne sait pas trop où on s’en va, mais on comprend de plus en plus la démarche. Quand on embarque vraiment, je trouve que c’est un excellent service pour les 55 ans et plus », estime-t-il. Il ajoute que comme plusieurs personnes de son groupe d’âge, il n’avait jamais eu à passer d’entrevues, ni à présenter de lettre de recommandation, ou encore, devoir faire de la recherche d’emploi. Il a notamment apprécié les simulations d’entrevue.

Selon lui, les employeurs devront de plus en plus recourir aux services des 55 ans et plus. « Nos forces sont l’expérience, les compétences acquises et améliorées au fil des ans, peut-être même les raccourcis qu’on peut prendre à cause de notre expérience. » À son avis, quoi qu’on en pense, ils sont plus rapides, puisque la rapidité d’exécution vient aussi avec l’expérience. Il admet toutefois qu’il voit la différence entre une personne qui « doit » travailler et une autre qui le « veut ».

« Dans mon cas, je veux continuer et ce n’est pas par obligation. La motivation n’est pas la même. À 55 ans, je cherche quelque chose où je vais être bien, qui va toucher mes valeurs et où je vais avoir du plaisir à travailler. C’est une réalisation : j’ai fait une carrière et je veux en faire une deuxième. À 55 ans, on est loin d’être fini, on parle de postes intéressants.» Au moment de faire l’entrevue, il attendait une réponse pour un poste de direction générale… et le signe de départ d’une nouvelle carrière.

Pour information sur le programme B-55, on peut joindre L’Orienthèque au 450 730-0181 ou visiter le www.orientheque.ca.

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