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Manifestation des travailleurs de Rio Tinto Alcan d’Alma à Sorel-Tracy

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20 février 2012
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Quelque 217 travailleurs en lockout de l'aluminerie Rio Tinto Alcan d’Alma ont manifesté le 17 février, dès 15 h, dans l’entrée du stationnement des employés de Rio Tinto, Fer et Titane. Plus tôt dans la journée, ils avaient manifesté devant la Chambre de commerce de Montréal alors que la chef de direction de RTA, Jacynthe Côté, y tenait une conférence sur «L'importance du rôle des entreprises dans le soutien de la relève». Ce thème avait soulevé la grogne chez les lockoutés, puisque l’enjeu du conflit porte sur la préservation des emplois.

De fait, Dominic Lemieux, conseiller syndical des Métallos, rappelle que les 780 travailleurs de l'aluminerie Rio Tinto Alcan à Alma, en lockout depuis le 30 décembre, se battent avant tout pour la relève. « Rio Tinto Alcan remplace des emplois de qualité par de la sous-traitance, par des emplois à 16 ou 18 $ de l’heure. Pour nous, c’est inacceptable et c’est pour ça qu’on est venus manifester aujourd’hui », a-t-il laissé savoir. « Nous avons eu un très bel accueil de nos confrères », a-t-il ajouté, soulignant aussi la présence de travailleurs d’Arcelor Mittal de Contrecœur en matinée. Quant au vice-président du Syndicat des ouvriers du fer et du titane (CSN), Dominic Boisvert, il a réitéré son appui à la cause des travailleurs d’Alma, et ce, sans distinction d’allégeance.

De son côté, Patrice Harvey, président d'unité d'accréditation des employés de bureau d'Alma, a précisé que les travailleurs en lockout ont obtenu une injection leur interdisant de manifester devant leur lieu de travail et qu’en ce sens, leur présence aux installations de Rio Tinto à Sorel-Tracy est symbolique. « On veut que les emplois de qualité qu’on occupe présentement soient occupés par des jeunes. Depuis une dizaine d’années, Rio Tinto Alcan a doublé sa capacité de production et réduit sa masse salariale et son nombre d’employés de près de 47 %. » Pour ce qui est des négociations, la porte serait fermée pour l’instant du côté de l’employeur. Selon Marc Maltais, président de la section locale 9490 d'Alma, le conflit pourrait durer longtemps, puisqu’il n’y a pas de rapport de force. « Le gouvernement du Québec nous laisse manger une volée par une multinationale, au profit d’étrangers. »  

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