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Contrecoeur veut se doter d’un pôle logistique de transport

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28 février 2012
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Par Sébastien Lacroix

Avec l’expansion éventuelle du port de Montréal sur le territoire de la municipalité de Contrecoeur, les intervenants sont à préparer un projet de pôle logistique de transport.

Depuis plusieurs années, le port de Montréal s’est réservé près de 480 hectares de terrain à Contrecoeur en vue d’une expansion de ces activités. « C’est certain à 100 % que ça va se réaliser », assure le directeur général de la municipalité, Yves Beaulieu. « Il faudrait un écrasement de l’économie qui ferait en sorte qu’elle ne peut plus se relever, poursuit-il. Nous avons eu une crise majeure, en 2008, qui a eu pour effet de ralentir le projet, mais pas assez pour qu’il ne se réalise pas. »

« Le port de Montréal opère déjà un petit terminal, mais d’ici 2017 ou 2018, il devrait avoir commencé son expansion à Contrecoeur, prévoit le directeur général. C’est pour nous la clé en vue d’y établir un pôle logistique », ajoute-t-il. Ce pôle entraînerait des retombées économiques inimaginables, puisqu’en plus des nombreux entrepôts, il y aurait aussi plusieurs entreprises qui viendront y faire de l’assemblage et de la fabrication sur place. « Un moment donné, il a même été question d’établir une zone franche où le pôle serait localisé. »

Le pôle logistique comprendrait différentes infrastructures pour favoriser les transports maritimes, ferroviaires, routiers ou aériens, comme des voies ferrées, des quais et des équipements de transbordement.

Présentement le dossier est entre les mains du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE). Il y a quelques années, le MDEIE a annoncé son intention d’établir ce pôle en Montérégie.

D’autres joueurs dans la course

En plus de Contrecoeur, il y a Vaudreuil qui a démontré de l’intérêt. Plus récemment, Candiac a annoncé son intention d’entrer dans la course.

« Dans le cas de Vaudreuil, ce serait pour profiter du port de Valleyfield, mais il n’est ouvert que 8 mois par année, alors que le nôtre le serait à longueur d'année, argumente Yves Beaulieu. Dans le cas de Candiac, c’est la première fois que j’en entends parler. Ce serait surprenant qu’on se mette à transporter les conteneurs. »

« C’est certain que nous avons une longueur d’avance, parce qu’il y a des questions de zonage agricole à régler dans le coin de Candiac, tandis qu’ici le port de Montréal est déjà propriétaire », indique Bruno Lavoie, le responsable du dossier au CLD de Marguerite-d’Youville.

Celui-ci insiste toutefois sur la nécessité de bien planifier le développement à venir. « Les entreprises auront intérêt à s’y installer pour des questions d’économie et de proximité, dit-il. Le dossier est entre les mains du gouvernement. Ce que nous disons, c’est que nous sommes prêts à travailler en partenariat avec les intervenants du milieu pour nous assurer de son acceptabilité sociale, environnementale et socio-économique. »

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