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Claire Mandeville, la femme pour qui les clôtures n'ont plus de secrets!

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16 avril 2012
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Si sa formation initiale à l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec la destinait au monde de l'hôtellerie, Claire Mandeville a vu sa carrière prendre un tout autre tournant. Pendant 15 ans elle a opéré l'entreprise Clôture Sorel-Tracy avec son conjoint Yves Bérard, tandis qu'aujourd'hui, elle se consacre désormais à l'importation de pièces de clôture avec Océanie International 2000.

Très impliquée dans l'entreprise, elle effectuait en novembre dernier, un voyage en Inde pour visiter les installations de ses fournisseurs. Selon elle, le milieu de la clôture est, de toute évidence, un monde d'hommes où les femmes sont encore très peu présentes.

« C'est très difficile de faire sa place comme femme. Parce que c'est un milieu d'hommes, ça reste l'entreprise de l'homme. On va entendre : “Ta femme travaille avec toi? C'est l'fun!” Mais, ça ne sera jamais l'inverse, ou rarement, dans le milieu de la clôture et de l'importation de pièces », dit-elle. Or, elle ne pense pas que cela soit fait méchamment, qu'il s'agit plutôt des mœurs. « Ils vont aussi vraiment tester tes connaissances au départ et je crois qu'ils vont aller beaucoup plus loin, parce que tu es une femme. En 2012, ça les surprend encore que ce soit moi qui conduise le chariot élévateur », ajoute-t-elle.

Selon Mme Mandeville, ce n'est pas n'importe quelle femme qui peut travailler dans un milieu d'hommes. Il faut avoir une bonne force de caractère. « Il faut être très franche, tenir à nos idées, ne pas douter de nos capacités, savoir ce qu'on est, ce qu'on vaut, où on s'en va et ce qu'on veut! Un coup que tes preuves sont faites, tu peux être très comblée à travailler dans un milieu d'hommes », soutient-elle.

Pendant des années, elle a été amenée à gérer une équipe composée d'hommes. « Il faut dire que les hommes ont cette grande qualité-là : de dire très rapidement ce qui ne va pas. C'est noir sur blanc. Il n'y a pas beaucoup de dorure quand ils le disent, mais il n'y a pas de rancœurs non plus. Ça ne fonctionne pas, ça ne fonctionne pas, mais demain, c'est oublié, c'est correct. C'est pour ça que j'aime beaucoup travailler dans un milieu d'hommes! Mais, je pense qu'un milieu exclusivement d'hommes ou de femmes n'est pas nécessairement bon et que le mélange des deux est bénéfique. »

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