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Quand bal rime avec achat local!

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16 mai 2012
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On ne peut pas parler de bal des finissants sans faire allusion à l'achat de la fameuse « robe de bal » et celui du « smoking ». Or, si plusieurs jeunes de la région courent les grands centres urbains à la recherche de la perle rare, ils ignorent bien souvent qu'ils peuvent dénicher leur ensemble de bal localement, à Sorel-Tracy.

La jeune étudiante en design Andrea Bardier a accepté de jouer les stylistes (et mannequin) pour le journal et propose deux ensembles 100 % sorelois. « Je trouve que la jeunesse soreloise n'accorde pas beaucoup d'importance à ce qu'ils peuvent trouver ici. Ils se plaignent qu'il n'y a pas de choix, et vont acheter à l'extérieur. C'est un cercle vicieux », soutient-elle. Elle constate également que les jeunes font encore des choix assez conservateurs et qu'ils gagneraient « à se laisser aller un peu » et à s'inspirer de ceux qui osent afficher des looks un peu plus « funkys » dans les galas qu'on voit à la télévision. « Ils sont encore plusieurs à aller magasiner sur la Plaza St-Hubert quand ils peuvent tout trouver ici », conclut-elle.

La mode, Andréa Bardier a ça dans la peau!

À cinq ans, elle apprenait à coudre sa première jupe. Son grand-père, du salon Guy de Verchères, s’assurait de créer des coiffures à couper le souffle lors de défilés de mode, dans lesquels sa grand-mère, Claire Guimond Trudeau, paradait. À l’adolescence, il lui arrivait de créer elle-même les différents morceaux de sa garde-robe, dont sa robe de bal. Il n’est donc pas surprenant qu’Andréa Bardier suive aujourd’hui cette voie qui semblait déjà toute tracée : celle du design de mode.

Une enfance baignée par la mode

Âgée de 20 ans, la Soreloise rêvait depuis la fin de ses études secondaires de suivre une formation en design de mode au Cégep Marie-Victorin à Montréal. « C'est une formation où on apprend tout de A à Z, du dessin jusqu'à la confection du vêtement, en passant par les silhouettes, les vêtements en aplat, les techniques avec les détails de couture, les patrons, la confection du vêtement et la mise en marché. C'est une formation vraiment très manuelle et artistique et comme je suis en spécialisation fourrure, c’est du travail manuel de plus », explique-t-elle.

«  Durant mon enfance, se souvient-elle, je regardais des revues de mode avec ma grand-mère. C'est elle qui m'a transmis sa passion. J'ai été élevée dans un milieu très artistique. De la couture, j’en ai toujours fait! » D’ailleurs, elle fréquente régulièrement les friperies et y déniche des pièces qu’elle personnalise ensuite : « J'ajoute des boutons, je coupe les manches. Je mets de la fourrure. »

Faire sa place…

Or, est-il encore possible de faire sa place dans ce milieu? Sans hésitation, Andréa affirme que oui! « À mon avis, ceux qui disent que tout a été fait et qu'il n'y a pas moyen de faire sa place, ce sont des gens qui dessinent des trucs qui sont déjà à la mode en ce moment; ce qu'on voit en magasin ou dans nos cahiers de tendances. Ce qu'il faut faire, selon moi, pour percer, c'est dessiner des choses qu'on ne voit pas et qui ne sont pas à la mode en ce moment, mais le plus important est de vraiment dessiner selon ta personnalité, ton feeling, en essayant de sortir de l'ordinaire », dit-elle avec fougue.

Lorsque vient le temps de créer, tout l’inspire. « Ça peut sembler ridicule, mais l'architecture d'un bâtiment, le givre, les flocons de neige m'inspirent. J’ai déjà dessiné une collection au complet à partir d'une bouteille de Coke », illustre la jeune femme, qui affectionne un style intemporel et assez classique. De fait, ce sont des caractéristiques qu’elle admire chez son designer fétiche : Karl Lagerfeld. « C'est un savant fou qui touche à tout! Je me vois dans lui. En général, ses vêtements sont assez sobres, mais recherchés au niveau de la coupe. » Parmi les Québécois, son coup de cœur va à Denis Gagnon. « Chaque pièce de vêtement qu'il fait ressemble à une œuvre d'art. »

Son rêve? Elle envisage de partir sa compagnie, mais se veut avant tout réaliste. « Je dois aller chercher de l'expérience avant de lancer mon entreprise. Je veux partir sur de bonnes bases », dit-elle. Elle souhaite concevoir des vêtements pour les « vraies » femmes, celles qui ont des hanches, des seins, du ventre. « Mais pas de vêtements ennuyeux et sombres. Des vêtements fashion, mais qui font bien! », rétorque-t-elle. On peut se procurer ses créations à la boutique L'Éco-café de l’Auberge Le Baluchon à Saint-Paulin, des accessoires d’hiver notamment, conçus à partir de fourrure recyclée. Elle participera également, pour une deuxième année, au Concours de création de papier qui se tiendra le 12 juin dans le cadre du Festival du papier de Windsor.

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