La vente de terrains va bon train dans le parc industriel de Pierreville, au point où déjà près de la moitié de la superficie est déjà réservée pour des projets à venir au cours des prochaines années.

Près de quatre ans après avoir reçu l’approbation de la Commission de protection du territoire agricole du Québec pour développer un parc industriel et commercial d’une superficie de 8,9 hectares, le conseil municipal a déjà trois projets de construction sur la table.

D’ici fin de l’été, Métal Pierreville y déménagera sa production de pièces lorsque sa bâtisse actuellement en construction sera terminée. L’entreprise a également réservé un autre terrain en vue de la phase 2 de son expansion (voir autre texte).

Un projet de mini-entrepôts ouverts 24 heures avec système d’alarme, caméras de surveillance, carte d’accès et clôture avec barbelé serait aussi sur le point de voir le jour. Le projet pourrait comprendre jusqu’à quatre bâtiments d’une vingtaine de portes avec des stationnements autour pour des bateaux, des motorisés, des remorques et des roulottes, entre autres.

Les derniers détails devaient être réglés sous peu et la construction du premier bâtiment ne devrait pas tarder. « On passera chez le notaire dès que l’arpenteur sera venu. Le chantier devrait commencer d’ici quelques semaines pour se terminer à l’automne », confirme le promoteur, Jean-François Dostie, qui vient d’acheter un vaste terrain de 70 000 pieds carrés.

Le conseil municipal s’est aussi entendu avec l’entreprise Pavage 132 pour la vente de deux lots de terrain, mais la construction ne serait pas pour cette année. « Dans leur cas, un garage et des bureaux administratifs seront installés. Ils ont deux ans pour se construire », indique le maire André Descôteaux.

Pavage 132 est déjà actif dans le parc industriel, où il a réalisé des travaux de concassage des piliers du pont David-Laperrière au cours de derniers mois.

L’entreprise devrait fournir du béton concassé à la Municipalité, puisque l’entente prévoit que le paiement de l’un des deux terrains se fasse en partie par du béton récupéré qui servira aux sous-fondations de la rue qui desservira la zone industrielle.

La première partie de la rue qui été aménagée dans le parc industriel l’a été grâce au concassage du béton de la rue Georges, qui a été refaite il y a quelques années. À terme, elle reliera le rang Sainte-Anne et la route Marie-Victorin, en plus de permettre aux entreprises de sortir de leur fond de terrain.

Le conseil municipal l’a déjà baptisé « rue Industrielle », dans le but d’accélérer les démarches auprès d’Hydro-Québec, qui exige qu’elle porte un nom pour fournir de l’électricité.

« On attend encore des nouvelles de la Commission de toponymie, mais il ne devrait pas y avoir de problèmes parce qu’il n’y en a pas d’autres qui s’appellent comme ça dans notre municipalité », assure le maire André Descôteaux.

D’autres projets sur la table

En plus de ses différents projets, d’autres entreprises ont des visées sur le parc industriel.

C’est le cas de Métal RPS, qui était déjà présent dans le parc industriel bien avant le dézonage. L’entreprise a fait l’acquisition d’un terrain derrière sa cour d’entreposage en vue de l’agrandir.

Il y a aussi Échelle C.E. Thibault qui possède une option sur un terrain. Dans son cas, l’entreprise, qui a ses locaux sur la rue Hector à Pierreville, doit d’abord vendre sa présente bâtisse avant d’en construire une autre dans le parc industriel.

La Municipalité de Pierreville n’a toujours pas augmenté le prix de ces terrains depuis qu’elle a commencé ses démarches, en 2009, afin de susciter un développement économique. « Ils sont encore à 55 cents le pied carré et ce n’est pas prévu que ça augmente », indique le maire André Descôteaux.