En pleine ascension
Par Sébastien Lacroix
Alexandre Éthier vient tout juste de terminer l’enregistrement d’un deuxième album avec le groupe Forestare, mais ça, c’est seulement l’un des nombreux projets auxquels le guitariste classique a pris part au cours de la dernière année. Parce qu’en plus de faire partie de cet ensemble musical qui comprend douze guitaristes et un contrebassiste, Alexandre Éthier en est le directeur artistique. Il poursuit aussi une carrière solo qui prend de l’ampleur.
En plus de faire quelques récitals ici et là, Alexandre Éthier est parfois appelé à jouer seul devant des orchestres symphoniques. « C’est comme avoir un Boeing 747 derrière toi ! », témoigne-t-il. Il fera d’ailleurs une prestation en solo à l’église anglicane Christ Chruch de Sorel-Tracy, le 2 octobre, dans le cadre des Journées de la Culture, où il interprétera des pièces de Javier Farias, l’un de ses grands maîtres de pensée.
C’est en 2007, lorsque son groupe a remporté le Félix de l’album instrumental de l’année, que la carrière du jeune guitariste de Saint-Aimé a littéralement décollée. « Ça m’a amené à rencontrer Richard Desjardins, à jouer avec lui, et plus tard à faire sa première partie en Europe », raconte-t-il. Âgé de seulement 32 ans, le jeune homme est de plus en plus reconnu en tant que guitariste classique.
Il est d’ailleurs très demandé et il fait des tournées au Québec et aux États-Unis. Il a notamment été invité comme soliste avec le Quatuor Alcan. Il multiplie aussi les collaborations avec des musiciens de renom de la scène québécoise, dont Richard Desjardins et Gilles Vigneault. Il fait aussi partie d’un trio d’instruments à cordes avec le violoniste Alex Dacosta et le pianiste Yonny Song. Il est également le directeur de la Faculté de guitares du Lambda School of Fine Arts.
Il fera d’ailleurs une prestation en solo à l’église anglicane Christ Chruch de Sorel-Tracy, le 2 octobre, dans le cadre des Journées de la Culture, où il interprétera des pièces de Javier Farias, l’un de ses grands maîtres de pensée.
Il est aussi membre du trio de Guitares nomades, avec le Sorelois Stéphane Tellier, et Dan Livingstone, qui est reconnu sur les scènes canadiennes et américaines comme étant l’un des plus grands guitaristes « finger style ». Le trio de Guitares nomades s’est produit dans plusieurs festivals, bars et salles de spectacles à travers le Québec. Le groupe vient d’ailleurs d’enregistrer son tout premier disque en 2011.
Si sa carrière a maintenant pris son envol, ce n’est pourtant qu’à 17 ans qu’Alexandre Éthier a commencé à s’intéresser à la guitare. « J’ai commencé très tard, parce que, normalement, il faut commencer jeune », avoue ce fils de guitariste et enseignant de musique. Il n’a toutefois jamais arrêté de vouloir se perfectionner par la suite.
« Durant mes études, j’ai côtoyé des sommités telles que Josée Harguindey et Alvaro Pierri, dit-il. J’ai aussi fait plusieurs allers-retours à Chicago pour prendre des cours privés avec le grand maître et compositeur Sergio Assad ».
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