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Retour au bercail pour la réalisatrice Geneviève Dulude-Decelles

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4 décembre 2011
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Costa Rica, Équateur, Gibraltar, Maroc, Italie, Sri Lanka, Cambodge, Japon et Polynésie française : neuf destinations en neuf semaines. Au total, neuf courts-métrages qui auront permis à Geneviève Dulude-Decelles, originaire de la région de Sorel-Tracy, de remporter la quatrième place de la Course Évasion autour du monde, qui était télédiffusée sur les ondes de Canal Évasion depuis septembre dernier. De retour chez elle à Montréal, elle se remet encore de cette aventure exceptionnelle.

En quoi consistait la Course Évasion?

C’était une opportunité pour dix jeunes cinéastes et vidéastes de parcourir le monde en faisant des reportages à un rythme effréné d’un par semaine. Il y avait des éliminations dans le processus. Deux participants ont quitté la course après trois semaines, deux autres après six semaines, puis les quatre derniers ont parcouru les trois derniers pays seuls.

Qu’as-tu aimé le plus de ton expérience?

De rencontrer les gens : de nous obliger à aller vers le monde. Puis, de devoir construire un film avec les gens là-bas. Cela a été vraiment de belles rencontres. Je dirai aussi l’équipe de la Course. Les dix participants sont des personnes extraordinaires que j’admire beaucoup. J’ai aimé travailler en leur compagnie. On va assurément se revoir!

Quelles ont été tes rencontres coup de cœur?

La première semaine a été bien spéciale en Polynésie, à écouter notre protagoniste et à boire du café. La famille du Cambodge nous a beaucoup touchés. Il y a aussi la famille marocaine qui nous a accueillis chez elle toute une journée. On avait l’impression de vivre dans une autre époque. Ils ont une maison de terre, font de l’agriculture et passent leur journée à faire de la bouffe pour nourrir la famille.

À l’inverse, qu’est-ce qui a été plus difficile?

Au Sri Lanka, les gens avaient un rapport à l’argent qui était très important. Quand ils venaient t’aider dans la rue, c’est qu’ils attendaient de l’argent en retour. Ça fausse un peu la relation je dirais, tandis qu’au Cambodge, on a fait un film sur une famille qui était extrêmement pauvre, et on n’a pas senti du tout leur désir de nous soutirer de l’argent. C’est une question de mœurs et de rapport à l’étranger.

Quel a été ton plus grand défi?

Essayer de bien gérer son temps était le défi numéro un, tout en restant intègre à notre idée, nos intuitions et respectueux envers les gens avec qui on travaillait. De demeurer fidèle aussi. Quand on fait du documentaire, on coupe énormément. C’est facile de déformer la réalité et de faire dire autre chose à nos protagonistes, d’autant plus qu’ils parlent une autre langue et qu’on ne les connait pas vraiment. Je suis en train de décanter tout ça; je n’avais pas de recul là-bas, parce qu’on n’avait aucune journée de congé. C’était la course; ça porte bien son nom!

Comment faisiez-vous pour surmonter les barrières linguistiques?

On trouvait un « fixer », une personne de confiance sur le terrain qui nous accompagnait et qui agissait comme interprète et guide. C’est nous-mêmes qui devions la dénicher.

As-tu privilégié un style à un autre?

J’ai essayé de diversifier les types de film que je voulais faire. J’avais peur de me répéter ou de faire quelque chose de trop classique ou confortable. Avant, j’étais moins portée à faire du documentaire plus classique et mon expérience de course a fait naître ma passion pour ce style.

On peut visionner l’ensemble des courts métrages de Geneviève Dulude-Decelles à http://www.evasion.tv/lacourseevasionautourdumonde

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