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Deejay Elmo : quand influences autochtones et musique électronique ne font qu'un

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16 octobre 2012
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Étudiant en sciences humaines à l'Institution Kiuna d'Odanak, le DJ de 17 ans Louis-Philippe Moar (Deejay Elmo) collabore présentement à la création du nouvel album du rappeur Joey Stylez, un artiste autochtone connu de la scène hip-hop en nomination aux prix Juno de 2010. L'album devrait être lancé en octobre ou en novembre prochain.

Mordu de musique électronique, il s'agit d'une grande fierté pour Louis-Philippe de pouvoir travailler avec son idole. Il a d'ailleurs réussi à signer avec la même maison de disque (Flight Academy Music – Stressed Street Entertainment) que Joey Stylez. Cet été, il a eu l'honneur d'accompagner le rappeur au festival Aboriginal Day Live 2012, un grand rassemblement musical des Premières Nations dans l'Ouest canadien, en plus de collaborer avec la formation Winnipeg’s Most.

Or, malgré le succès que remporte la musique de Deejay Elmo, ce dernier doit encore patienter avant de pouvoir se produire dans les discothèques ou autres événements, car… il est toujours mineur, rigole-t-il.

Un amalgame des cultures

Reconnu pour ses synthés accrocheurs et ses rythmes entraînants, le DJ souhaite également que sa musique témoigne des racines de sa culture autochtone.

« J'adore aussi le style autochtone, alors je mets des chants autochtones dans les beats. Presque tous les jeunes me connaissent sur les réserves autochtones, avec mes vidéos. J'ai été le premier à faire de la musique électronique. C'est une fierté », dit-il.

Lentement, il fait sa place sur la scène électronique et hip-hop et crée beaucoup de liens. Il est aussi fondateur du groupe Red Rockerz, qui réunit Afroo, Full, Tchop Norris et David. De leur studio basé à Manawan – d'où est originaire le jeune DJ – ils ont plusieurs vidéoclips (Indian Girls, Night Glasses) à leur actif diffusés sur You Tube.

Bien que la musique soit sa passion, il compose avant tout des chansons pour le plaisir. « Quand je fais des tounes, je sors toutes mes pensées, ma tristesse, ma colère. Je ne veux pas faire d'argent avec ça. Ce que j'aimerais, c'est être producteur pour d'autres artistes et faire ma propre musique en même temps. »

De fait, il désire entreprendre des études en gestion de commerce pour pouvoir développer sa carrière, mais en même temps, sa communauté.

Wapikoni mobile

En 2008, Louis-Philippe a réalisé son premier clip, pour la chanson Tecktonik, lors du passage du Wapikoni mobile dans sa communauté, un studio ambulant de formation et de création audiovisuelle et musicale, qui circule depuis sept ans dans les communautés des Premières Nations du Québec.

Son clip, Kick It Now, réalisé l'année suivante, a été présenté au Festival international de courts métrages de Clermont-Ferrand, en France. Il a aussi été sélectionné par le programme Code Ciné Kiné dans le cadre des Olympiades culturelles pour les Jeux olympiques de Vancouver.

Pour information, on peut visiter le www.musiquenomade.com.

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