« L’univers à soi » de Luc De Larochellière et d’Andrea Lindsay

Par Éliane Duplessis
Lui : on l’a connu en 1988, lorsqu’il a secoué les ondes radiophoniques québécoises avec son Amère America. Elle : originaire de Guelph, en Ontario, anglophone de naissance et francophile de passion, compose des titres folks lumineux, dont Dans les yeux de Marie. Deux voix, deux styles. Ensemble, ce couple formé par Luc De Larochellière et Andrea Lindsay s’est forgé un nouvel univers commun et chante l’amour dans tous ses états.
Le public sorelois pourra s'immiscer dans leur bulle, le 1er mars, alors que les deux amoureux seront sur scène pour faire connaître le fruit de leur union musicale, un album intitulé C’est d’l’amour ou c’est comme.
« J’ai mon univers, Luc aussi, et les deux sont complémentaires. Ça marche bien », dit Andrea Lindsay. Luc De Larochellière ajoute que la réaction du public est excellente. « Au-delà de ce qu’on avait prévu au départ. Soir après soir, on est toujours surpris de voir à quel point cette formule à deux touche les gens. »
Selon les deux artistes, c’est leur interaction sur scène et la texture de leurs voix mélangées qui charment le public en quête de douceur.
Pourtant, l’idée de faire un album à deux n’avait jamais traversé l’esprit du couple. Partageant une passion commune pour la musique et les textes, ils aimaient chanter ensemble, mais seulement dans la vie privée.
L’inspiration est venue de Pierre Lachance, le gérant de Luc De Larochellière, qui a senti que le talent des deux auteurs-compositeurs-interprètes pouvait donner vie à ce qu’Andrea Lindsay nomme « un univers à soi ». Ainsi est né l’album C’est d’l’amour ou c’est comme, puis la tournée éponyme qui les promène aux quatre coins du Québec, avec des incursions à Toronto et dans l’archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Sur scène, les deux amoureux portent les 11 titres qui sont le fruit de leur univers particulier, et se permettent des incursions dans leurs répertoires respectifs, chantant tantôt le Gin Bombay de l’une, puis le Cash City de l'autre.
Afin de transposer toute la richesse musicale de leur album sur scène, le couple s’accompagne d’un trio de multi-instrumentistes, composé de Jean-François de Bellefeuille aux claviers, Sylvain Quesnel aux guitares et à la basse, et Étienne Rathé aux percussions multiples et au violoncelle.
Le spectacle C’est d’l’amour ou c’est comme aura lieu le vendredi 1er mars à 20 h au café-théâtre Les Beaux Instants du Centre culturel de Sorel-Tracy (3015, place des Loisirs). On peut se procurer les billets, au coût de 30 $ (régulier) ou 24,50 $ (VIP), à la billetterie d’Azimut diffusion (450 780-1118, poste 1), à la gare d’autobus de Sorel-Tracy (450 743-4411) ou sur le www.azimutdiffusion.com.
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