Les jeunes de la région ont fait bonne figure lors du récent Festival de musique classique de Pierre-De Saurel, en se démarquant dans trois catégories.

Sophie Hébert a remporté un premier prix en flûte traversière dans la catégorie vents (14 ans et moins), et Amélie Hébert, un deuxième prix avec le même instrument. En musique de chambre, le prix Jeune relève a aussi été remis aux flutistes Sophie et Amélie Hébert, tandis qu’Antoine Laporte a remporté le troisième prix en piano (23 ans et moins).

Des mentions de participation ont aussi été décernées au saxophoniste Maxime Hébert, dans la catégorie vents (17 ans et moins), ainsi qu’à Jonathan Laperle, à la flûte traversière, dans la même catégorie (20 ans et lus). Ce dernier évolue d'ailleurs au sein d'un orchestre symphonique du Maine, aux États-Unis.

Selon la directrice générale de la Maison de la musique de Sorel-Tracy et fondatrice du Festival de musique classique, Rachel Doyon, ce jeune flutiste est voué à une belle carrière. « Il est en train de faire son chemin. Il va pouvoir vivre de sa musique », dit-elle, visiblement enthousiaste.

Les lauréats 2013

Le premier prix, d'une valeur de 12 000 $, a été remporté par le violoniste montréalais de 17 ans Roman Fraser. Le pianiste de 21 ans et originaire de Québec, Jean-Michel Dubé, a remporté le deuxième prix d'une valeur de 1500 $, tandis que le troisième prix de 1000 $ est allé au clarinettiste de 19 ans de Dollard-des-Ormeaux, Éric Abramovitz.

Le nouveau prix compositeur québécois a été remis à Ariane Brisson, flûtiste de 21 ans. Elle a interprété Aria pour flûte et piano, opus 27 de Jacques Hétu.

Pour Mme Doyon, il est évident que les prix offerts attirent « les meilleurs musiciens » de la province. « Nous avons constaté beaucoup de jeunes nouveaux participants cette année. Comme le jeune Jean-Michel Dubé, ils arrivent ici armés jusqu'aux dents,. Le niveau de compétition est rendu extrêmement fort.»

Elle estime que le Festival « encourage les jeunes à aller vers la musique classique », citant au passage les sœurs Sophie et Amélie Hébert, « qui ont offert une performance solide et sérieuse », malgré leur jeune âge.

Elle ajoute que son objectif est de pouvoir aider les jeunes participants à intégrer des orchestres symphoniques. « On veut que le festival change de quoi dans la vie des jeunes musiciens. Que ça puisse aussi être une opportunité d'affaires pour eux. »

Vers un festival international?

Par ailleurs, la directrice générale laisse planer l'idée que le Festival de musique classique de Pierre-De Saurel puisse dépasser les frontières québécoises dans les années à venir. « Nous sommes en pourparlers à cet effet présentement. Disons qu'on aimerait bien étendre nos tentacules…»

Une formule sur deux week-ends pourraient aussi être envisagée. « En fait, on est confronté au fait que plusieurs concours musicaux se tiennent à la même période au Québec, poursuite Mme Doyon. On va être dû pour se parler entre organisations, parce qu'on se nuit un peu entre nous. Le noyau de la musique classique n'est pas énorme au Québec. De son côté, le jeune veut tenter de remporter le plus de bourses pour accéder à des camps musicaux. En ce sens, on le pénalise. »

Pour plus d’informations et connaître l'ensemble des lauréats, on visite le www.festivalmusique.org.