Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Cinq enfants enlevés par les Iroquois

durée 00h00
14 juin 2013
1ici

commentaires

ici

likes

imprimante

Vers 1690, les Iroquois descendaient la rivière Richelieu, depuis le lac Champlain, pour attaquer les colons de la région de Sorel. En juin, le gouverneur M. de Frontenac envoya deux détachements de troupes pour sécuriser les colons.

Le premier, commandé par M. le Chevalier de Clermont, capitaine réformé, fut assigné à la surveillance entre Montréal et Sorel, soit environ 18 lieux. Le deuxième sous les ordres du Chevalier de la Mothe, aussi capitaine réformé, devait organiser la surveillance entre Saint-François-du-Lac, sur le lac Saint-Pierre, les Trois-Rivières et parfois vers Québec.

Au cours de l’été, M. le Chevalier de Clermont apprit en arrivant à Sorel que cinq enfants venaient d’être enlevés par les Iroquois. On assignait les enfants à la garde des troupeaux près du fort pendant que les gens en état de travailler vaquaient à leurs différentes tâches. Les ainés faisaient la garde, surveillant la rivière et le fleuve, en cas d’attaques. Un coup de canon avertissait les gens pour qu’ils se mettent à l'abri.

Avec ses meilleurs hommes et quelques colons, ils remontent la rivière Richelieu afin de les poursuivre. Ils les rattrapent, un des agresseurs est tué, les autres prirent la fuite. Quatre des enfants furent délivrés, le cinquième étant trop petit et ne pouvant suivre avait été assassiné. On retrouva aussi les corps de quatre personnes, victime de ces Amérindiens, parmi lesquels était un Anglais. Ce dernier portait un message du magistrat d’Orange qui fut envoyé à Monseigneur le comte de Frontenac.

Les Amérindiens avaient une coutume qui consistait à kidnapper des femmes ou des enfants pour les assimiler et en faire des membres de leur tribu. Mère Marie de l’Incarnation relate l’histoire de Jeanne Baillargeon de l’île d’Orléans, souvent confondue avec l’épouse de Paul Hus. Elle fut enlevée par les Iroquois à l’âge de neuf ans. Elle vécut pendant presque 9 ans dans leur bourgade. Quand Monsieur de Tracy obligea la tribu à la rendre à ses parents, elle s’enfuit dans les bois. Une religieuse la retrouva et la menaça d’une punition si elle refusait de retourner vivre avec les Français. Monsieur de Tracy lui donna 50 couronnes comme dot en vue de son mariage.

Cependant, elle fut confiée aux Ursulines pour l’instruire des principes de l’Église. Elle se maria trois fois et laissa une grande descendance.

Visitez la page Facebook de Société historique Pierre-de-Saurel.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 12 décembre 2025

Un changement au budget de Postes Canada inquiète les bibliothèques

Les bibliothèques canadiennes affirment qu'une modification proposée au budget fédéral mettrait fin à leur capacité d'expédier des livres à des tarifs réduits, menaçant la survie de certains établissements. Le projet de loi C-15 supprimerait une clause de la loi sur Postes Canada qui prévoit des tarifs postaux réduits pour les livres et autres ...

Publié le 12 décembre 2025

Adoption du PL 109: Québec pourra imposer aux plateformes du contenu francophone

Québec pourra désormais imposer des seuils minimaux de contenu francophone aux grandes plateformes, comme Netflix et Spotify. Les élus ont adopté à l'unanimité jeudi le projet de loi 109 «affirmant la souveraineté culturelle du Québec et édictant la Loi sur la découvrabilité des contenus culturels francophones». Au moment de déposer sa pièce ...

Publié le 3 décembre 2025

Une nouvelle loi viendra discipliner le marché de la revente de billets, espère-t-on

Québec s’attaque aux abus dans la revente de billets, dans l’espoir de civiliser cette activité qui est devenue un véritable fléau pour les amateurs de spectacles de tous genres qui se retrouvent trop souvent à devoir débourser des montants exorbitants pour un billet acquis par une plateforme de revente qui en tire un profit facile et rapide. «Il ...