Le commerce du grain : une activité qui ne date pas d’hier – partie I
Dès ses débuts en 1642, Sorel a fondé son économie sur le port et les activités marmites. La raison en était bien simple : sa situation géographique sur le fleuve Saint-Laurent lui donnait la fonction de route principale d’entrée du continent nord-américain. En conséquence, la Ville développa une tradition commerciale dès le 19e siècle.
À compter de 1850, on construisit des chemins de fer afin de permettre le transport des matières premières jusqu’à Sorel en évitant un détour aux États-Unis. Ces matières premières étaient essentiellement des céréales provenant de l’Ontario et de l’Ouest canadien.
Puisque le Saint-Laurent permettait à des bateaux de fort tonnage d’accéder à la Ville, la firme Mazé et Morrison proposa, en 1899, de construire un élévateur à grains. Malheureusement, le projet ne vit pas le jour puisque les coûts d’une telle entreprise – 50 000 $ – étaient trop onéreux pour la Ville.
Avec les idées de Wilfrid Laurier au poste de premier ministre canadien depuis la fin du 19e siècle, l’Ouest canadien connaît une expansion importante au niveau de sa population. Parallèlement, la production céréalière connaît un accroissement faramineux, ce qui pousse les grands ports à se concentrer sur l’exportation de céréales vers l’Europe. Sorel profite de la situation et se dote d’un élévateur à grains qui fut construit par la North American Elevators Limited, entreprise fondée en 1929 et présidée à ses débuts par W.W. Parry et E.E. Malcolm.
À leur suite, deux grands hommes en assurèrent la gestion, soit Joseph-Arthur Simard et R.A. Campell.
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