Le « gros rock sale » de Gros Mené sortira du garage le 13 juillet, à l'occasion du Festival de la gibelotte. La formation saguenéenne viendra présenter les pièces de son plus récent album, Agnus Dei, véritable sacrifice sur l’autel du rock.

Pour ceux qui avaient assisté à la prestation du groupe lors de son passage au Pub O'Callaghan en novembre, le chanteur et musicien Fred Fortin assure que le spectacle s'est renouvelé depuis. « On est loin du dernier show. On a très hâte de revenir jouer à Sorel. La vibe est bonne et le lot de musiciens qui vient de là est incroyable! Pour nous, c'est une place bien mythique. C'est un peu comme le Vegas du Québec. »

Le batteur originaire de Sorel-Tracy, Martin Lavallée, se joindra d'ailleurs exceptionnellement à Fred Fortin et au guitariste Olivier Langevin le temps du spectacle. « En formule trio, on vire sur un 10 cents, lance Fred Fortin. On s'éclate vraiment gros! » S'il est d'avis que le son et les paroles crues d'Agnus Dei (bien qu'elles soient en français) « ne sont pas vendables » auprès des radios et des médias populaires, le groupe compte néanmoins sur le bouche-à-oreille et les fans, qui sont fidèles depuis la fin des années 1990.

« C'est sûr qu'on a davantage des racines de ZZ Top... Mais on ne va pas se priver de faire du rock. La musique vie d'elle-même », estime l'auteur-compositeur-interprète, qui assure également une carrière solo en parallèle.