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La maison des commandants - partie II

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18 septembre 2013
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Archibald Acheson, deuxième comte de Gosford, arrive au Bas-Canada en tant que gouverneur de l’Amérique du Nord britannique en août 1835, mais, contrairement à ses prédécesseurs, il n’est pas désigné commandant en chef.

Malgré tout, à l’automne de 1835, il commence les préparatifs pour préparer ses vacances à Sorel. Un obstacle majeur se dresse toutefois sur son chemin : John Colborne, l’homme qui a hérité du commandement militaire et qui réclame aussi la Maison des Gouverneurs. Aux dires de l’historien amateur, Walter S. White : l’« échange de correspondance sur la question était volumineuse, assez pour remplir cent pages ».

En fin de compte, ce sont les arguments de Colborne qui l’emportent et, après 1836, ce sont en fait ses successeurs qui habitent la Maison des Gouverneurs jusqu’en 1859 environ. L’un des points de Colborne – surnommé le « vieux Brûlot » étant donné son rôle dans la répression de la rébellion des patriotes – était que certains militaires y avaient résidé auparavant. Il doit alors faire référence à Peter Hunter et à Isaac Brock, deux généraux qui ont occupé la fonction de commandant en chef, alors qu’il n’y avait aucun gouverneur résidant dans les colonies canadiennes.

Il peut donc paraître paradoxal de voir Monk et un haut gradé comme Doyle visiter ensemble la résidence patrimoniale en 1862. Bien sûr, à ce moment, plus personne ne pense à cette querelle. Pour bien marqué ce passage à la Maison des Gouverneurs, les organisateurs de la visite y font même chanter l’hymne anglais : « God Save the Queen » par un chœur de jeunes enfants sur l’allée menant à l’édifice. Une scène que nous ne devrions pas revoir de sitôt à Sorel-Tracy! Cette délégation ne faisant qu’une courte visite, elle rembarque dans le Victoria, après un arrêt à la demeure du maire Jean-Baptiste Lamère.

La maison des Gouverneurs a tout de même d'intéressantes pages d’histoire pour un lieu qui a été traité de « misérable chaumière » par l’un de ses plus importants occupants, George Ramsay, le comte de Dalhousie, dont le passage vaudrait un texte à lui seul

Mathieu Pontriand, www.shps.qc.ca

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