Soirée de danse Afrodizzienne
Par Marilyne Champagne
On pourrait parler d'Afrodizz pour ses inspirations et son parcours depuis la formation du groupe, en 2002. On pourrait aussi parler de sa musique afrobeat née au Nigéria, de son fondateur, Fela Kuti, et de ses chansons engagées. Or, pour connaître Afrodizz, tout passe par le plancher de danse.
« Ça se vit en show! », lance le bassiste François Plante, qui n'hésite à parler de « transe », voire de « magie », quand il se lance dans la description du spectacle.
Le groupe, composé de neuf musiciens, s'arrêtera d'ailleurs au pub O'Callaghan les 20 et 21 septembre. « Même si on joue deux soirs en ligne, on ne donne jamais le même show. On a tellement de liberté, de place pour les surprises et pour improviser. »
La formation, qui fêtera bientôt ses 12 ans, compte depuis peu sur la présence du pianiste et claviériste Vincent Réhel. « Avec Vincent, on sent un regain de vie. Il est un musicien complètement sauté, qui amène un tout nouveau côté psychédélique », avance le bassiste.
Afrodizz puisera dans le répertoire de ses trois derniers albums, mais présentera aussi du nouveau matériel. « On a exploré du côté de la musique africaine un peu obscure. On a aussi travaillé la construction de nos chansons d'une nouvelle façon », enchaîne le musicien sorelois.
Un jeudi fantasmagorique
Par ailleurs, François Plante se lance dans une nouvelle aventure musicale, qui se tiendra les derniers jeudis du mois, au pub O'Callaghan. « Ce sont mes soirées fantasmes, explique-t-il, amusé. Je vais rassembler tous les gens avec qui j'ai envie de jouer depuis longtemps », citant au passage Martin Pelland, Jocelyn Tellier, Olivier Langevin, Amélie Mandeville et Patricia Larcher, entre autres.
« J'ai plein de surprises dans mon sac. Ce sera en même temps un laboratoire pour expérimenter », dit-il, promettant des soirées qui sortent de l'ordinaire. Exceptionnellement, ces soirées seront lancées ce jeudi 19 septembre.
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