Dieu Merci! Le spectacle : une deuxième édition réussie
Par Marie-Ève Bouffard
Le rideau du Théâtre du Chenal-du-Moine s'est refermé il y a quelques semaines sur la deuxième édition de Dieu Merci! Le spectacle. Une saison à l'image de l'an dernier, avec des réactions positives de la part du public.
Chaque semaine de l'été, trois artistes différents ont partagé la scène du théâtre de Sainte-Anne-de-Sorel avec les trois « comédiens-maison » pour présenter un spectacle improvisé. Réal Bossé, Mario Jean, Diane Lavallée et Philippe Laprise se sont entre autres prêtés au jeu.
« On s'attendait à avoir une baisse d'achalandage pour la deuxième mouture, car plusieurs personnes étaient venues l'an dernier. Même si c'est de l'improvisation, ça reste le même concept. Il y avait également moins de buzz, puisque ça faisait un an que TVA présentait des reprises », indique le président du Théâtre du Chenal-du-Moine, Vincent Bergeron, ajoutant qu'il y a effectivement eu moins de spectateurs.
M. Bergeron dresse toutefois un bilan positif de cette deuxième édition. La salle n'était pas comble tous les soirs, mais « était plus remplie que pour du théâtre d'été traditionnel », dit-il.
Beaucoup d'adolescents et de jeunes adultes ont assisté aux représentations. « Il s'agissait souvent de leur première expérience au théâtre. Si nous avons pu susciter chez eux un intérêt pour le théâtre, ça nous encourage », mentionne le président de l'établissement.
Ce dernier ajoute avoir entendu des rétroactions positives. « Les gens ont été agréablement surpris et ne s'attendaient pas à rire autant. De plus, les gens trouvaient intéressant d'avoir la chance de voir trois têtes d'affiche en même temps. »
Une troisième édition?
Bien que le bilan soit somme toute positif, M. Bergeron indique qu'il est encore trop tôt pour annoncer une troisième édition de Dieu Merci! Le spectacle.
« C'est dans l'air, mais il est encore trop tôt pour avancer quoi que ce soit. C'est complexe, car il y a beaucoup d'intervenants. Cependant, la compagnie d'Éric Salvail et nous, nous sommes intéressés », précise M. Bergeron.
Il faudra attendre encore un peu afin de savoir si des droits d'auteurs seront obtenus pour une troisième année.
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