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Le plaisir de licher un sapin!

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2 janvier 2014
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Quand arrive le mois de décembre, la tradition familiale nous impose une décoration complète du sapin de Noël.

Ma charmante épouse et moi préparons l’arbre afin qu’il puisse accueillir les diverses décorations habituelles. Nous installons les lumières, non sans avoir poussé quelques soupirs de découragement à la vue des nombreuses ampoules défectueuses.

Ensuite, les enfants s’installent pour venir prendre les autres décorations : guirlandes, boules, figurines et décorations bricolées à l’école. Mon obsession me pousse même à faire jouer en boucle le Casse-Noisette de Tchaïkovski pour créer une ambiance magique!

Une fois le travail accompli, c’est l’heure solennelle de la prise de photo devant le sapin, tel un pêcheur posant avec sa prise. Est-ce que mon obsession pour le sapin provient de mon sentiment d’appartenance à ma ville? Peut-être. Il est sûr que je parle des Von Riedesel à chaque occasion qui se présente, comme je l’ai fait l’an dernier dans cette chronique. Alors, comment en parler cette année sans retomber dans une répétition ressemblant au sermon d’un curé en chaire le dimanche matin? L’actualité canadienne m’en a donné l’occasion!

L’annonce de la fin de la distribution du courrier à domicile dans les milieux urbains m’a fait penser à cette épopée inattendue qui s’est déroulée il y a plus de 30 ans. En 1979, Madeleine St-Martin, alors vice-présidente de la Société historique Pierre-de-Saurel, entreprend de réaliser un projet dans le cadre du bicentenaire de la première illumination d’un sapin de Noël en Amérique : une série de timbres.

En 1979, elle écrit à M. R.W. Eyre, alors directeur à la commercialisation de la vente au détail au Ministère des Postes. La missive suggérait l’émission de trois timbres commémorant l’événement. Le premier timbre porterait sur une aquarelle représentant le sapin illuminé, le second porterait sur le lieu, la Maison des gouverneurs et le troisième sur une œuvre d’un artiste local, Raymond Picard, dont le sujet demeurait ouvert.

Le ministère des Postes accepta le projet, qui prit la forme de trois timbres portant sur l’arbre de Noël, ainsi qu’une carte postale mettant en vedette la demeure des Von Riedesel qui servit de support aux timbres pour le jour d’émission. L’arbre symbolisé sur le timbre est l’œuvre d’une Canadienne d’origine allemande, Anita Kunz. Le gouvernement fédéral voulait ainsi signifier l’apport des immigrants d’origine allemande à notre société.

Je vous invite donc à aller faire un tour à la Société historique pour voir ces timbres ainsi que des photos de l’événement. Nous pouvons être fiers que notre patrimoine se soit retrouvé d’un bout à l’autre du pays, à un temps où il fallait encore licher notre timbre pour l’appliquer sur nos lettres! Joyeux Noël!

Patrick Péloquin, Société historique Pierre-de-Saurel, www.shps.qc.ca

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