Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

PANDÉMIE COVID-19

20 000 places subventionnées pourraient disparaître dans les CPE

durée 06h00
7 mai 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) déplore que les dernières informations reçues par le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, aient pour effet de mettre au chômage 6 000 intervenantes en petite enfance en raison de leurs conditions de santé ou de leur âge.

La FIPEQ-CSQ demandait de maintenir la rémunération pour ces personnes afin qu’elles puissent réintégrer le réseau lorsque les risques auraient été moins élevés.

« Nous avons offert notre entière collaboration au ministre pour assurer une relance rapide lorsque le nombre de cas aura diminué au Québec. Les informations reçues à ce jour sont à l’effet que le ministère ait choisi de faire des économies à court terme », se désole la présidente de la fédération, Valérie Grenon.

Dès la semaine prochaine, 20 000 places subventionnées pourraient avoir disparu, soit 9 % du réseau selon une compilation réalisée par la FIPEQ-CSQ. « Malheureusement, les impératifs économiques semblent avoir eu le dessus et le gouvernement est à mettre en œuvre un plan de mise à pied massif pour mettre de côté les intervenantes expérimentées ou vulnérables. C’est odieux et scandaleux », déplore Mme Grenon.

Les orientations du gouvernement ne seront pas sans conséquence et risquent d’amener bien des parents à choisir le réseau privé bien plus onéreux en raison du manque de places. « Quel est le plan du ministre de la Famille pour les parents du Québec? Malheureusement, le réseau des CPE et des milieux familiaux régis et subventionnés peinait à répondre à la demande avant la crise de la COVID-19. Ce problème va s’accentuer au cours des prochaines semaines », poursuit Mme Grenon.

Pénurie de main-d’œuvre en vue
La FIPEQ-CSQ s’inquiète par ailleurs du manque de personnel pour la réouverture. Dans plusieurs régions, les CPE n’arrivaient déjà pas à respecter les ratios règlementaires de deux éducatrices formées sur trois.

Selon les projections de la FIPEQ-CSQ, ce ratio sera impossible à atteindre dans la plupart des régions dès lundi et 6 000 postes équivalents à temps plein seront disponibles sans personne pour les occuper. « Tout indique que nous serons en pénurie de main-d’œuvre dans les prochaines semaines. Le ministre doit agir dès maintenant pour attirer de nouvelles intervenantes en petite enfance », demande Mme Grenon.

La FIPEQ-CSQ s’étonne d’autant plus que le ministre de la Famille a choisi de ne pas rémunérer les intervenantes en petite enfance en CPE qui seraient atteintes de la COVID-19, sauf en cas d’intervention de la Santé publique. « Le dernier souci des intervenantes devrait être de s’inquiéter si elles sont payées ou non si elles contractent le virus. Nous ne sommes pas en mesure de rassurer nos membres à quelques jours de l’ouverture des services éducatifs », termine Mme Grenon.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 12 septembre 2025

Le retrait préventif des autobus scolaires de Lion entraîne des «bris de services»

Plusieurs centres de services scolaires sont forcés d'annuler des circuits d'autobus, vendredi, en raison du retrait préventif des autobus de Lion Électrique de la circulation. Le gouvernement Legault a annoncé jeudi soir que les quelque 1200 autobus scolaires de Lion qui circulent sur les routes du Québec seront à l'arrêt le temps de procéder à ...

Publié le 2 septembre 2025

Ottawa investit 30 millions $ dans la recherche pour la santé mentale des jeunes

Admettant que les services en santé mentale pour les jeunes sont trop souvent «fragmentés ou difficiles à obtenir», Ottawa investit 30 millions $ sur quatre ans dans un réseau de recherche pancanadien pour améliorer la situation. Plus précisément, ce financement servira à l'élargissement du Réseau de réseaux - Services intégrés pour les jeunes ...

Publié le 29 août 2025

Nouveau programme de français: la FAE demande de repousser jusqu'en 2027

La Fédération autonome de l'enseignement (FAE) demande au gouvernement de repousser l'implantation du nouveau programme de français jusqu'en 2027. Le nouveau programme, promis par le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, sera mis à l'essai dès cette année dans une cinquantaine de classes, pour ensuite être déployé dans toutes les écoles à ...