Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Durant les pauses et récréations

Le Parti Québécois veut sortir les cellulaires des écoles primaires et secondaires

durée 09h00
7 mai 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Les cellulaires sont interdits dans les classes des écoles primaires et secondaires publiques du Québec depuis cet hiver, mais le Parti québécois (PQ) croit qu'il faudrait faire un pas de plus pour limiter le temps d'écran des jeunes, en étendant cette interdiction aux pauses et aux récréations.

Selon la formation, le principe qui devrait guider le gouvernement dans ce dossier est «la nécessité de sortir les écrans de l'école, autant que possible».

Ainsi, le PQ croit qu'il est essentiel de sortir les cellulaires des écoles primaires et secondaires, incluant pendant les pauses, comme cela se fait en France depuis 2018.

«Il faut que l’école québécoise soit exemplaire auprès de nos jeunes. Il faut que nos jeunes aient le goût de renouer avec les interactions qui ne sont pas virtuelles lors de leur présence à l’école, et cela inclut bien évidemment lors des pauses et lors des récréations», a souligné dans un communiqué le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, mardi matin.

La directive gouvernementale interdisant l'utilisation du cellulaire en classe est entrée en vigueur après la plus récente période des Fêtes. Elle proscrit l'utilisation du cellulaire dans les salles de classe des écoles primaires et secondaires, sauf à des fins pédagogiques spécifiques à la demande de l'enseignant.

Le PQ croit toutefois qu'il faudrait aller plus loin. Il soutient que «ne pas saisir l'urgence d'agir est une erreur» et soutient que le gouvernement de la Coalition avenir Québec «se traîne les pieds sur cette question».

Majorité numérique

Par ailleurs, le PQ revient à la charge avec sa demande de mettre à l'étude la possibilité d'imposer une majorité numérique, qui pourrait rendre obligatoire l'atteinte d'un certain âge pour s'inscrire à un réseau social.

Encore une fois, la formation a cité l'exemple de la France, où les jeunes de moins de 15 ans auront besoin d'une autorisation parentale pour s'inscrire à un réseau social.

«L’idée de créer une majorité numérique à 14 ou 15 ans pour accéder aux réseaux sociaux doit être étudiée au Québec», a fait valoir le chef péquiste, qui propose de mettre en place une commission parlementaire qui se pencherait sur cette question d'ici la prochaine rentrée scolaire.

La semaine dernière, M. St-Pierre Plamondon a questionné directement le premier ministre François Legault à ce sujet à l'Assemblée nationale, et M. Legault a balayé l'idée.

«Bon, est-ce que je viens bien d'entendre le chef du PQ nous dire: "On devrait interdire les médias sociaux pour les enfants de moins de 14 ans?" C'est-tu ça qu'il vient de dire, là? Est-ce que j'ai bien entendu? C'est ça, sa suggestion?» a dit M. Legault.

Par le passé, M. Legault a également demandé la collaboration des parents pour qu'ils limitent le temps d'écran de leurs enfants.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 12 septembre 2025

Le retrait préventif des autobus scolaires de Lion entraîne des «bris de services»

Plusieurs centres de services scolaires sont forcés d'annuler des circuits d'autobus, vendredi, en raison du retrait préventif des autobus de Lion Électrique de la circulation. Le gouvernement Legault a annoncé jeudi soir que les quelque 1200 autobus scolaires de Lion qui circulent sur les routes du Québec seront à l'arrêt le temps de procéder à ...

Publié le 2 septembre 2025

Ottawa investit 30 millions $ dans la recherche pour la santé mentale des jeunes

Admettant que les services en santé mentale pour les jeunes sont trop souvent «fragmentés ou difficiles à obtenir», Ottawa investit 30 millions $ sur quatre ans dans un réseau de recherche pancanadien pour améliorer la situation. Plus précisément, ce financement servira à l'élargissement du Réseau de réseaux - Services intégrés pour les jeunes ...

Publié le 29 août 2025

Nouveau programme de français: la FAE demande de repousser jusqu'en 2027

La Fédération autonome de l'enseignement (FAE) demande au gouvernement de repousser l'implantation du nouveau programme de français jusqu'en 2027. Le nouveau programme, promis par le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, sera mis à l'essai dès cette année dans une cinquantaine de classes, pour ensuite être déployé dans toutes les écoles à ...